Pdci-Rda : Pour avoir dit ‘’vrai ivoirien’’, Valentin Kouassi, président national de la Jpdci urbaine, gardé à vue par le régime Ouattara et risque la prison ce mardi dans ce pays du désormais non-droit

Ce lundi 1er juillet, le président de la Jpdci urbaine, N’dri Valentin Kouassi, séjourne dans les geôles du régime Ouattara-Rhdp, au camp de la gendarmerie d’Agban. Toute la jeunesse ivoirienne et les démocrates ivoiriens indignés.
Convoqué par téléphone pour ‘’affaire le concernant’’ à la Dst, il a été représenté par son avocat Me Suy Bi Emile, le jeudi 27 juin dernier. Puis il a eu une autre convocation de la brigade de recherche de la gendarmerie nationale, toujours ‘’pour affaire le concernant’’. Il a donc décidé, et surtout croyant vivre dans une Etat démocratique de droits humains, ‘’de se rendre en personne à la brigade de recherche ce lundi 1er juillet’’. Contre toute attente, Valentin Kouassi sera entendu par la brigade de recherche de 9h à 19h puis placé en garde à vue. La raison, ‘’le procureur de la République devant qui la gendarmerie devrait le déférer au Parquet, n’a pas eu le temps’’ pour entendre le leader de la jeunesse urbaine du Pdci-Rda. ‘’Il a demandé que le prévenu soit gardé à vue pour qu’il puisse l’entendre demain mardi 2 juillet’’, selon des sources sécuritaires. Dès lors, selon le bon vouloir du procureur de la République, Adou Richard, Valentin Kouassi passera cette nuit du lundi au mardi en garde à vue au camp de la gendarmerie d’Agban, puisque la brigade de recherche du Plateau dit ‘’ne pas avoir de place pour le garder’’. Et au procureur d’ordonner sa mise en garde à vue au camp de la gendarmerie d’Agban. Aucun motif réel ne lui a été notifié. Il ne sait donc pas pourquoi il est gardé à vue par le régime. Cependant, selon certaines indiscrétions, il aurait dit dans un de ses discours de sa tournée en cours ces deux mots : «vrais ivoiriens». Juste pour ça il passe la nuit dans la prison d’Agban? Toute la jeunesse du Pdci-Rda est révoltée. Jeunesse urbaine, jeunesse rurale et jeunesse estudiantine et scolaire se mobilisent pour la libération d’un des leurs qui plus est, n’a fait qu’exercer son droit constitutionnel qui est la liberté d’expression. A moins que la liberté d’expression voulue par la Constitution de Côte d’Ivoire ne soit qu’un leurre pour le régime Ouattara qui continue de violer la loi fondamentale et, par conséquent, installe un Etat voyou à la place d’un Etat de droits promis depuis 2010. L’exemple de l’Assemblée nationale, avec un vrai recul démocratique, est patent.
Toutefois, la jeunesse du Pdci-Rda, soutenue par la jeunesse ivoirienne, démocratique et consciente des dangers que court leur pays, sera ce mardi 2 juillet au Plateau, Palais de Justice ou d’Injustice, pour crier et dénoncer à la face du monde la tyrannie qui est en train de s’installer par le régime Ouattara-Rhdp au pays d’Houphouët-Boigny, l’apôtre de la paix reconnu à travers le monde et dont Alassane Ouattara se réclame abusivement disciple.
Gilles Richard OMAEL