Les autorités nigérianes ont annoncé, vendredi 12 mars, qu’un assaut mené jeudi à 22h30 GMT, par des hommes armés dans un établissement scolaires à Afaka, en périphérie de Mando, localité de l’Etat septentrional de Kaduna, s’est soldé par l’enlèvement de plusieurs personnes dont environ 30 restent portées disparues.
Selon les autorités locales, lors de l’attaque, environ 200 personnes, des élèves et leurs professeurs, ont été enlevées. Mais plusieurs d’entre elles ont pu être sauvées des mains de leurs ravisseurs grâce à la prompte intervention d’éléments de l’armée qui se trouvaient à proximité du lieu du rapt.
« Les soldats ont réussi à secourir 180 personnes, 42 étudiantes, 8 membres du personnel et 130 étudiants de sexe masculin. Cependant, environ 30 étudiants, hommes et femmes, manquent toujours à l’appel », selon un communiqué du ministère des Affaires internes de l’Etat de Kaduna.
Les enlèvements d’élèves et de personnels enseignants sont légion depuis le début d’année au Nigéria. L’attaque de Mando est la 4e en moins de trois mois menée contre un établissement scolaire. Le 26 février, 279 adolescentes avaient été enlevées d’un pensionnat dans l’Etat de Zamfara et libérées cinq jours plus tard. Dans la plupart de ces cas, les victimes pointent du doigt l’Etat fédéral, accusé bien souvent de laxisme dans le traitement de ce phénomène.
Serge YAVO avec AFP