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CÔTE D’IVOIRE : Voici les chefs d’Etat attendus à l’investiture d’Alassane Ouattara

Alassane Ouattara, réélu le 31 octobre 2020, débute ce 14 décembre 2020, son 3e mandat d’affilée à la tête de la Côte d’Ivoire. En effet, le président ivoirien prêtera serment devant des invités de marque au nombre desquels figurent des chefs d’Etats africains.

Selon Jeune Afrique, la présidence ivoirienne a opté, en raison de la pandémie du COVID 19, pour une cérémonie sobre à laquelle assisteront tout de même 300 invités. Le journal panafricain parle d’une douzaine de chefs d’Etat africains qui ont pris leur ticket pour être aux premières loges de cet événement. Alassane Ouattara recevra des mains de la Grande Chancelière Henriette Dagri Diabaté le Grand Collier de l’Ordre après le discours de Mamadou Koné, président du Conseil constitutionnel.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devrait fournir le plus gros contingent de chefs d’Etat qui assisteront à l’investiture d’Alassane Ouattara. JA cite les noms du sénégalais Macky Sall, du Béninois Patrice Talon, du Ghanéen Akufo-Addo, du Burkinabé Roch Christian Kaboré, du Togolais Faure Gnassingbé, du Libérien George Weah, du Guinéen Alpha Condé et du Bissau-Guinéen Umaro Sissoco. Paul Kagamé du Rwanda, Mohamed Ould Ghazouani et Bah Ndaw, président de la transition au Mali devraient aussi effectuer le voyage de la capitale économique ivoirienne. Jean-Yves Le Drian devrait représenter Emmanuel Macron, président de la France.

A côté des chefs d’Etats, prendront place des représentants de la communauté internationale. Les présidents de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, Abdallah Boureima, et la représentante spéciale adjointe au Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Giovanie Biha sont annocés.

La présence de ces chefs d’Etat et de représentants de la communauté internationale est le résultat de l’offensive diplomatique engagée par Alassane Ouattara après son élection controversée pour un 3e mandat. Tandis que l’absence annoncée d’Henri Konan Bédié et de leaders de l’opposition significative résonne comme une fausse note alors les plaies des violences qui ont éclaté avant, pendant et après le scrutin présidentiel sont encore béantes.

Serge YAVO

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