Célébré par les anciens de la génération JPDCI 2003-2012, Kamagaté Brahima (S.E PDCI) confie: «Le président Bédié a donné le pouvoir à la jeunesse, aujourd’hui, c’est l’homme de la situation»

Célébré par les anciens de la génération JPDCI 2003-2012, Kamagaté Brahima (S.E PDCI) confie: «Le président Bédié a donné le pouvoir à la jeunesse, aujourd’hui, c’est l’homme de la situation»

 

A l’initiative de M’bra Yao Laurent, Secrétaire à l’organisation, les anciens de la génération JPDCI 2003-2012 se sont retrouvés, samedi 1er février, à la résidence de feu le vice-président Elleingand Etché, sise au quartier millionnaire de Yopougon. Ils ont prétexté une cérémonie de présentation mutuelle des vœux du nouvel an 2020, mais surtout au secrétaire exécutif chargé de la jeunesse, par ailleurs secrétaire exécutif chargé de l’organisation et de la mobilisation par intérim (suppléant Akossi Bendjo forcé à l’exil par le régime Ouattara-Rhdp), Kamagatré Brahima, pour se mettre en ordre de combat pour la victoire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) à la présidentielle d’octobre prochain.

Après Doua Michel qui a planté le décor, c’est le député Konan Marius qui a parlé au nom de tous les anciens et surtout au nom des élus sortis des rangs de cette génération de JPDCI. Pour lui, «les nominations, les promotions des jeunes au sein du parti et dans les instances dirigeantes, c’est grâce au SE Kamagaté. Aujourd’hui, on a plus d’une vingtaine de jeunes délégués du parti, plusieurs sont entré au Bureau politique». C’est pourquoi, il convenait, selon lui de l’encourager à poursuivre la promotion de ces jeunes. «Nous avons combattu au moment des années de braise, aujourd’hui, un autre combat s’annonce à nous, la présidentielle de 2020. Il nous faut donc battre le rappel de toutes troupes pour la victoire éclatante du PDCI-RDA», a-t-il dit avant de souhaiter les vœux de santé, de promotion, de prospérité et de courage au S.E Kamagaté qui se bat pour la promotion des jeunes du parti.

Le secrétaire exécutif chargé de la jeunesse, assurant par ailleurs l’intérim de Akossi Bendjo (forcé à l’exil par le régime Ouattara-Rhdp), Kamagaté Brahima a tenu le discours ci-dessous :

«Je voudrais à mon tour de parole, dire merci à Dieu qui est au début et à la fin de toute chose et de tout ce que nous faisons, lui rendre gloire, non seulement de pour nous avoir permis de voir l’année 2020, mais de pouvoir se retrouver aujourd’hui. Je voudrais aussi dire merci à M’bra Yao Laurent, notre inamovible Secrétaire à l’organisation qui a pris cette initiative pour pouvoir faire en sorte que nous puissions nous retrouver et pour nous souhaiter mutuellement les vœux du nouvel an. Je dis aussi merci au porte-parole, Doua Michel qui a su traduire les raisons de notre présence ici. Pour les vœux exprimés en mon endroit, cela me va droit au cœur. Et je voudrais retourner les mêmes vœux à chacun d’entre vous et à vos familles.

Je voudrais aussi dire merci à l’honorable Konan Marius qui a parlé au nom des élus (…) Que Dieu nous donne la force pour contribuer chacun à son niveau au rayonnement de notre parti, le PDCI-RDA (…) chacun d’entre vous a eu à dire dans ses discours : «En 2020, il faut qu’on revienne au pouvoir ». Et bien, nous sommes en 2020. Et nous devons faire en sorte que le PDCI-RDA revienne au pouvoir.

Comme Konan Marius l’a dit, notre rôle, c’est d’emprunter le chemin de la victoire avec notre Secrétaire exécutif, Pr Maurice Kakou Guikahué qui nous dit chaque fois que pendant que je suis secrétaire exécutif, si on ne fait pas la promotion des jeunes, c’est que je n’ai pas de raison d’être là. Je pense que chaque fois que nous sommes allés vers lui avec des propositions, il a toujours su les présenter au président du parti et ça n’a jamais posé de problème. Je peux vous rassurer, il y a encore quelques uns qui  frappent à la porte du BP, avant d’aller à la Convention, ce sera chose faite. Je peux vous faire la promesse. C’est important pour nous qui avons fait la JPDCI de 2003 jusqu’en 2012. On n’a pas de repère, si tu n’es pas dans une instance, tu as la volonté, tu as le militantisme en toi, mais tu ne sais pas à quel niveau t’exprimer et apporter quelque chose à ton parti. Les gens sont nombreux dans cette situation dans la nature, alors que c’est la somme des actions de tous ceux-là qui doit nous permettre d’aller de l’avant. Nous devons donc trouver les moyens de pouvoir positionner ces jeunes. Ce n’est même pas un combat, puisqu’avec le Secrétaire exécutif, le président lui-même est déjà ouvert à sa jeunesse. Je ne me rappelle pas une seule fois où j’ai demandé à voir le président et il n’est pas disponible.

Lors de son discours du 19 janvier 2020 à Daoukro, lorsque nous sommes allés faire les vœux, le président a indexé expressément les femmes et les jeunes. Aux jeunes, il a dit vous êtes au centre de notre action. Nous voulons revenir au pouvoir pour que vous soyez à la tête des chaines de commandement de la république. C’est pour quoi, on cherche le pouvoir pour que vous les jeunes vous puissiez gérer ce pouvoir. C’est à cause de vous les jeunes que nous les doyens on refuse de dormir, c’est à cause de vous qu’on se bat au quotidien. Donc quand on reviendra au pouvoir, c’est vous les jeunes qui allez gérer. Il nous a donc donné le pouvoir. A l’endroit des femmes, nous nous battons pour revenir au pouvoir pour vous permettre d’être dans des situations d’autonomisation pour que vous puissiez vous épanouir. Je pense qu’après un tel discours, on n’a plus besoin de réfléchir, le président nous a déjà donné le pouvoir. Un proverbe de chez nous dit : «quand on demande aux animaux de la brousse de se courber, ça ne pose pas de problème à la tortue qui est déjà courbée ». Quand on va dire « allons au combat », mais c’est nous qu’on doit trouver au front au combat. Parce que si c’est bon, c’est nous qui serons là, à côté des ainés puisqu’on a toujours besoin d’eux pour parfaire notre apprentissage. Donc en votre nom, je voudrais saluer le SE en chef, Pr Guikahué, pour son attention particulière à l’endroit des jeunes et pour son encadrement. Parce que, lorsque notre ‘’père’’ Akossi Bendjo a été contrait à l’exil, c’est un jeune parmi vous qu’il a choisi, c’est-à-dire moi, pour assurer son intérim au secrétariat exécutif chargé de l’organisation et la mobilisation. C’est une marque de confiance en la jeunesse. Nous souhaitons que Dieu nous donne les voies et moyens pour que notre ainé regagne la Côte d’Ivoire. Je voudrais également rendre un vibrant hommage au président du parti, au président Aimé Henri Konan Bédié. Qui, à la vérité, on n’a pas besoin de se le cacher, est l’homme de la situation. Tout ce que les gens racontent que Bédié est vieux, il est ceci, il est cela. Si j’étais à leur place, on s’en va à un match de football, vous nous laissez classer le joueur qui ne vaut rien et vous allez nous gagner. Mais pourquoi c’est vous qui nous dites que votre joueur là n’est pas bon, ne le classez pas ? Laissez nous, on va le classer. Et puis, je dis, chers frères et sœurs, on n’a jamais connu de conflit de générations au PDCI. Le PDCI a toujours su intégrer sa jeunesse, le PDCI a toujours su responsabiliser sa jeunesse. Donc quand le président Bédié vous dit qu’on va chercher le pouvoir pour vous, on n’a plus besoin de combat de générations. Mettons nous ensemble, autour de lui, pour aller à la conquête du pouvoir et après nous allons prendre notre part. Je voudrais donc vous engager, pour ceux qui sont délégués à aller sur le terrain, ceux qui sont membres du BP, du grand conseil, secrétaires de section, il faut que nous envahissions le terrain pour travailler au retour de notre parti au pouvoir. Le Président Bédié a dit lors d’un BP que le PDCI n’a pas d’autre choix que de gagner les élections de 2020. On n’a pas d’autre choix. Mais en le disant cela, c’est pour nous. Alors mettons nous ensemble pour la victoire».

Il y avait une ambiance conviviale entre les anciens de la JPDCI qui se sont mis autour de l’un des leurs pour accompagner le PDCI au pouvoir en octobre 2020. Echanges de vœux, repas copieux, des cadeaux pour le S.E Kamagaté ont meublé le reste de la cérémonie que tous ont souhaité la bienvenue.

Gilles Richard OMAEL

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