Le contingent ivoirien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA) a été visé par l’usage d’un engin explosif improvisé par les djihadistes, le mercredi 13 janvier dernier, à environ 20 km au nord de la localité de Bambara-Maoudé, sur l’axe Douentza-Tombouctou, dans la région de Tombouctou. Trois soldats ivoiriens sont morts dans l’attaque qui a fait plusieurs blessés. Selon des sources proches de l’état-major des armées ivoiriennes, le sergent-chef Bakayoko Adama du 3e bataillon d’infanterie militaire, le sergent Guiegui Armand du 1er bataillon et le caporal Bamba des Forces spéciales sont les soldats qui ont trouvé la mort dans l’attaque.
Dès la survenue du drame, le chef d’état-major général ivoirien a produit un communiqué dans lequel il donne les détails de l’attaque qui vient une fois encore endeuillé les casques bleus présents dans le nord Mali. « Ce mercredi 13 janvier, aux environs de 12 heures, un détachement de Casques bleus ivoiriens engagés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali en mission de reconnaissance, a été l’objet d’une attaque d’un groupe armé terroriste à 95 km environ au sud de Tombouctou », indique le général de corps d’armée Lassina Doumbia.
« J’ai appris avec beaucoup de peine l’attaque meurtrière contre un de nos détachements engagés au sein de la MINUSMA au Mali. Je rends hommage à ces braves soldats, morts et blessés pour la paix. Mes condoléances les plus émues à leurs familles. Ma compassion aux blessés », écrit le Président de la République, Alassane Ouattara. Le premier ministre et ministre de la défense ivoirien Hamed Bakayo a, pour sa part, réitéré l’engagement de la Côte d’Ivoire à participer à la stabilisation du nord Mali en œuvrant dans la MINUSMA.
Serge YAVO