Sylvain Takoué (R.F.I.) lance un important appel aux jeunes patriotes: «Le pays encore en danger nous appelle, reprenons ensemble le combat du patriotisme…»
Jeunes Patriotes de Côte d’Ivoire, je vous salue ! Jeunes Démocrates de tout le pays, je vous salue ! Où que vous soyez, la question vous est posée : La Côte d’Ivoire va-t-elle bien ? Notre patrie se porte-t-elle bien ? Avez-vous de bonnes nouvelles de ce pays qui est le nôtre ? Les sons du pays, qui vous parviennent, sont-ils bons ? Ce que vous voyez se faire politiquement dans ce pays est-il normal ? Ce qui se passe avec nos gouvernants, est-il acceptable pour la démocratie ? Leur façon de conduire le pays est-elle la bonne façon ? Leur manière de gouverner la Côte d’Ivoire, est-elle démocratique ? Vous répondrez tous Non, avec moi ! Non, parce que la Côte d’Ivoire est entre des mains incertaines, entre des mains qui l’oppriment, entre des mains qui la répriment, entre des mains qui l’oppressent.
Le samedi 16 mars dernier, la Première dame Simone Ehivet Gbagbo était à Aboisso. Elle sillonne, depuis quelque temps, la région du Sud Comoé. Elle s’est réveillée, elle est debout, elle parle au pays. A Aboisso, elle a parlé au pays. Depuis Aboisso, elle a parlé aux patriotes et aux démocrates de tous les bords politiques. C’est émouvant, quand on parle de la Côte d’Ivoire décadente à ses filles et fils conscients, battants, téméraires. C’est à nous qu’elle a parlé. Elle a dit que la République doit être en marche. Elle a dit que notre pays doit être entre nos mains, parce que « cette Côte d’Ivoire va nous être arrachée, si nous qui en sommes propriétaires, nous ne savons pas faire le sacrifice qu’il faut pour que les enfants de cette Côte d’Ivoire se réunissent autour de cette nation ».
Oui, la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, depuis Aboisso, nous interpelle, tous. Elle a dit qu’il n’ « y a que la division qui profite à ceux qui convoitent notre pays » pour en faire leur patrimoine. Elle a raison de le dire. C’est la raison pour laquelle Bédié qui, hier, était muet et silencieux, a hurlé un Non catégorique face à l’imposture du clan Ouattara. C’est la raison pour laquelle le FPI qui, hier, était divisé, se recompose pour se ressouder autour de Laurent Gbagbo. C’est la raison pour laquelle Bédié et Gbagbo doivent impérativement se mettre ensemble pour reprendre le pays des mains des aventuriers qui croient avoir gagné le pouvoir pour toujours.
Pourquoi penserait-on, du côté des jeunes patriotes et des jeunes démocrates que nous sommes, que ce combat ne serait pas le nôtre ? La maison qu’on veut brûler. C’est notre maison qui va brûler. Ne demandons pas qui a découché de cette maison, hier. Ne demandons pas qui était absent de cette maison, hier : Bédié se dresse déjà, plus dur que jamais. Gbagbo est déjà là, avec nous, plus confiance que d’habitude. Blé Goudé est en route, et piaffe d’impatience comme vous le connaissez. Simone Gbagbo, libre comme vous le voyez, commence à sillonner le pays. Le FPI, qui commence à se retrouver, est en marche. EDS, avec Georges Armand Ouégnin, se tient prêt… Vous savez tout cela. Qu’attendons-nous, nous jeunes patriotes et jeunes démocrates, pour battre le rappel des troupes et nous mettre ensemble, en ordre de bataille patriotique ?
Car oui, chers amis jeunes combattants d’idées, le pays encore en danger d’invasion et de caporalisation, nous appelle au secours ! La patrie encore menacée d’embrigadement, nous tend sa main tremblante qui appelle à l’aide ! Devons-nous nous taire ? Devons-nous rester au bord de la route et regarder notre pays partir sous d’autres ambitions, comme si on le déportait devant nous ? Devons-nous rester insensibles et indifférents, pendant que notre patrie crie de désespoir et attend de nous que nous le sauvions ?
Reprenons ensemble le combat du patriotisme, pour le mener de plus belle, jusqu’au bout, car la lutte n’est pas achevée. La lutte patriotique qui fait que les fils de Côte d’Ivoire disputent le pays aux aventuriers politiques, n’est pas encore finie. Les serpents sifflent encore leur haine pour la démocratie, ils crachent partout leur venin pour anesthésier notre témérité, notre audace, notre bravoure qui leur font encore et toujours peur. Car l’audace, la témérité, la bravoure, c’est nous. C’est ça, qui est la vérité !
Reprenons donc la lutte patriotique, car rien n’est perdu. C’est maintenant que la cause nationale est plus forte que jamais, parce qu’il s’agit de reconquérir notre pays, tout entier. La Première dame Simone Ehivet Gbagbo a dit, depuis Aboisso, que nous sommes à un moment très important. C’est tout à fait vrai, parce que c’est un moment crucial, capital, vital. Ceux qui tiennent le pays dans leur poigne de fer et d’acier nous annoncent, depuis Boundiali où ils étaient le week-end dernier, de la bouche même du chef du gouvernement, qu’un bras-de-fer avec eux nous attend. Mais qu’est-ce que ça veut dire, un bras-de-fer, si ce n’est la menace gratuite proférée contre nous qui voulons la démocratie ?
Voyez-vous, c’est le chef du gouvernement lui-même qui l’a dit, et c’est regrettable de l’avoir entendu dire ça. Quand on gouverne un pays, on ne menace pas de briser les gouvernés. Quand on gère l’intérêt d’une nation et qu’on parle d’émergence, on ne creuse pas des tombes pour les gens du peuple. Quand on est convaincu, en tant que gouvernants sérieux, d’avoir des idées et des solutions pour satisfaire les attentes et besoins d’un peuple, on ne pose pas de pièges dans l’obscurité pour que de peuple y soit pris. Ce n’est pas ça, gouverner, mais de la prédation ! Ce n’est pas humain. Non, c’est choquant ! C’est absurde de régner par la terreur, sur un pays comme la Côte d’Ivoire, quand on a crié partout, à perdre haleine, qu’on est la Providence même ! Ce n’est pas ça, être des gouvernants normaux. Un pouvoir qui se respecte, ne force pas l’opposition ni le peuple à un bras-de-fer. C’est déjà une défaite morale pour ce pouvoir-là, qui voit venir à lui sa décadence politique.
C’est pourquoi, chers amis jeunes patriotes, ne vous mettez pas à l’écart de ce qui se passe dans le pays. Retrouvons-nous, entre jeunes patriotes et jeunes démocrates, pour défendre la patrie piégée, pour défendre le peuple ivoirien piégé.
Nos gouvernants ont peur, ils ont la frousse. Ils savent qu’ils ont fait 1-0, au match-aller, à la Côte d’Ivoire, par brigandage électoral. C’était en 2010-2011. Ce n’est pas grave. Le terrain est encore là. 2020 arrive. On doit égaliser et gagner. Préparons-nous au match retour. Préparons-nous bien, bien ! Entraînons-nous fort, fort ! Mettons-nous en jambe. Ensemble, on dira : Ya rien en face ! Car vraiment, ya rien en face. On sera sur le terrain, et il n’y aura rien en face ! Hauts, les cœurs, chers amis ! Les gouvernants en place croient qu’ils vont nous faire 2-0, au match retour, en forçant l’opposition et le peuple à un bras-de-fer avec eux. Ils se trompent lourdement ! Ils n’ont rien compris, car ils font le choix de la violence ! Ceux qui préfèrent la violence aux idées, ne peuvent convaincre personne. Hier, ils ont usé de la force, ils ont terrorisé, mais ils ne réussissent rien de bon et rien de nouveau, depuis qu’ils sont-là. Rien ne leur réussit vraiment, et ils le savent. Leur gestion du pays a foiré.
Depuis qu’ils sont au pouvoir, c’est plutôt eux qui ont peur de tout perdre, de perdre ce qu’ils ont pris par la force. Est-ce que vous comprenez ça, chers amis jeunes patriotes ? Ya vraiment rien en face ! C’est ça, qui est la vérité. Montons ensemble au créneau pour reprendre les choses en main. La Première dame Simone Ehivet Gbagbo a demandé, depuis Aboisso : Etes-vous prêts ?
Sommes-nous prêts ? Sommes-nous prêts à construire le pays pour que notre pays soit craint et respecté de tous ? C’est la question essentielle qu’elle nous pose, depuis Aboisso. Car oui, nous avons beaucoup à faire dans ce pays. Beaucoup de choses ont été mises à l’envers. Nous devons les remettre à l’endroit, nous devons tout remettre en place. A commencer par le système électoral actuel de la Côte d’Ivoire, qui est fondamentalement mauvais. C’est un système de vol de voix électorales. C’est ce système opaque et de brigandage électoral, que nous ne voulons pas, qui arrange nos gouvernants. Ils en sont fiers, eux, parce qu’ils se sont servi de ça pour être là où ils sont. Maintenant que les Ivoiriens revendiquent une réforme en profondeur, ils tremblent et menacent. C’est un pouvoir sérieux, ça ? Un pouvoir qui parle d’élection, et qui n’aime pas la transparence électorale ! Où avez-vous vu ça ? Où est la démocratie dans ce qu’ils veulent imposer comme Commission électorale à la Côte d’Ivoire ?
Bientôt, donc, nous lancerons une grande Coordination nationale. Elle rassemblera jeunes patriotes et jeunes démocrates. Elle sillonnera le pays pour rétablir la vérité, pour prêcher la vérité, pour dire, aux Ivoiriens, ce qu’on doit faire ensemble pour reprendre notre pays en main. Nous allons trouver sur le terrain, les faux prophètes politiques qui y sont déjà et qui vont mentir partout en disant que le RHDP est l’avenir du pays. Nous serons sur le terrain pour effacer leurs traces. Nous allons trouver les Ivoiriens là où ils vivent pour leur dire : si les gens du pouvoir viennent vous donner de l’argent, c’est pour vous. Prenez et bouffez, mais ne les suivez pas ! Car on ne convainc pas un peuple de voter pour soi, avec le propre argent collecté auprès de ce peuple ! Leurs mensonges les rattrapent. Ils seront coincés. Donc, hauts, les cœurs ! Nous avancerons et nous gagnerons ! La Coordination nationale des jeunes leaders, que nous lancerons très bientôt, est déjà en marche ! Pour parler de toutes les réformes institutionnelles de l’heure : Cei, Code électoral, Conseil constitutionnel, découpage électoral, listing électoral, cartes d’électeurs, cartes nationales d’identité, etc… Soyez donc à l’écoute. Nous sonnerons la mobilisation générale. C’est le pays qui nous appelle !
Sylvain Takoué,
Président du
Rassemblement des Fiers Ivoiriens (R.F.I.)
Tél. : (225) 58 30 40 00.