Les présidents français Emmanuel Macron et Congolais Félix Tshisekedi, qui se rencontraient ce mardi 27 avril, à l’Elysée, pour un déjeuner de travail, n’ont pu passer sous silence la situation sécuritaire au Tchad où au moins deux morts sont enregistrés dans des manifestations anti-junte organisées par la société civile et la classe politique.
Le chef de l’Etat français a condamné mardi avec la plus grande fermeté la répression des manifestations de la matinée à N’Djamena, la capitale du Tchad, et réitéré son appel à une transition pacifique dans le pays, où l’armée a pris le pouvoir après la mort d’Idriss Déby.
Macron qui a rappelé qu’il a apporté son soutien pour le maintien de l’intégrité du Tchad, vendredi dernier lors des obsèques du Maréchal-président Idriss Déby Itno à N’Djamena, a laissé toutefois apparaître qu’il tient à ce que les militaires respectent leurs engagements. «Je suis pour le respect des engagements, je ne suis donc pas pour un plan de succession», a martelé le chef de l’Elysée.
Pour sa part, le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, en visite à Paris, a souhaité un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Tchad.
Flaure ABOLE