Hommage et inhumation de Soro Kognon (Raci): Des morts en sursis à Korhogo et… en Côte d’Ivoire!

Hommage et inhumation de Soro Kognon (Raci): Des morts en sursis à Korhogo et… en Côte d’Ivoire!


«Tu n’as pas été tué à Mama (village de Laurent Gbagbo), ni à Daoukro (ville natale d’Henri Konan Bédié ». L’image qui vaut mille mots des funérailles de Kognon Soro.
Ce vendredi 9 novembre 2018, cette image a marqué l’inhumation de Kognon Soro, jeune militant du RACI (parti politique de Kanigui Soro, favorable à Guillaume Soro), tué le 7 juillet 2018, à Korhogo, par des responsables locaux présumés du RDR.
« Tu n’as pas été tué à Mama ! Tu n’as pas été tué à Daoukro ! La nouvelle génération te pleure », tel est l’un des poèmes écrit en hommage à ce jeune militant tué à coups de machettes, lors d’une assemblée générale de son parti, le RACI, organisé devant le domicile de Kanigui Soro.
Un autre proche de la victime de préciser : « Tu n’as pas été tué par le FPI. Tu n’as pas été tué par le PDCI, mais bien par des suspects du RDR, qui avaient été arrêtés et dont nous n’avons pas de nouvelles ». « Ne vous trompez pas et ne vous méprenez pas. Nous ne sommes nulle part ailleurs mais bien à Korhogo (notre héritage commun), la cité de la paix fondée par le patriarche, le très vénéré Soro Kpéhéléfôlô (Péléforo égal Bienfaiteur) ou Péléforo Gbon Coulibaly… Homme de paix et de tolérance comme laisse entendre sa biographie », a écrit et dénoncé un autre internaute pro-Soro.
Qui a ajouté : « Qui oserait le croire ? Après avoir, souillé la terre du Patriarche, gonflé leur poitrine, fait montre d’une arrogance et d’un mépris hors normes et démontrer également leur insouciance quant aux valeurs chères à notre société, ils ont daigné libérer, ENFIN, le corps du jeune étudiant afin que sa famille puisse l’enterrer dignement selon la coutume.
Son seul tort: s’être engager au RACI et ne jurer que par Soro Guillaume. Ce qui revient à dire que nous autres ne sommes pas à l’abri d’une menace voire un attentat idem. Et pourtant, nous avions, ensemble, rêvé d’une Côte d’Ivoire meilleure. Qu’importe ! « Celui qui doit mourir noyé, ne mourra pas pendu »… Chacun à son destin ».
Avant de conclure en Sénoufo : « Kolotcholo sinan tara gnigui mon nan, Aba. Mon mon faluw pié ni foundara ni, ni sôguidienin ni, ni finimin ni ». Tarduction : « »Fasse Dieu que la terre te soit légère. Seigneur, tu fais tes œuvres avec joie et sincérité ».

Elvire Ahonon, ivoiresoir.net
Nb : le titre est de la rédaction de africanewsquick.net

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