Grève de la COSEFCI: Arrêt des cours dans des établissements secondaires publics de plusieurs villes ivoiriennes

Grève de la COSEFCI: Arrêt des cours dans des établissements secondaires publics de plusieurs villes ivoiriennes

Les cours sont interrompus depuis ce mardi matin dans les établissements secondaires publics dans plusieurs localités, suite à un mot d’ordre de grève de quatre jours, du 22 au 25 janvier, lancé par la coalition du secteur éducation-formation de Côté d’ivoire (COSEFCI).
Les cours ont été interrompus dans les trois lycées publics de Gagnoa, tôt le matin, à la suite du mot d’ordre lancés par les enseignants de ces établissements, qui comptent un total d’environ 18 000 élèves.
Des groupes d’élèves se sont rendus dans des établissements privés, sifflets en bouche, avant d’exiger l’arrêt des cours. Avant 10H00, les responsables de la majorité des établissements privés, avaient pris des dispositions pour libérer les élèves, afin disent-ils, d’éviter des « grabuges ».
Les cours du lycée moderne et du collège moderne de Dimbokro sont désertes. Les élèves partis tôt ce mardi matin à l’école sont retournés aussitôt chez eux après avoir attendu en vain les professeurs dans les salles de classe.
« On nous a dit que les professeurs sont en grève et c’est pourquoi nous retournons à la maison », a confié à l’AIP un élève du lycée moderne, Kouadio Franck Kevin qui a exprimé son inquiétude face une telle situation surtout qu’il est en classe d’examen.
Idem à Bouaké où il règne un calme plat dans les lycées et collèges. Les élèves ont été renvoyés très tôt le matin à la maison, a constaté l’AIP.
Le proviseur du lycée TSF, Akpa Séraphin, a indiqué que les grévistes sont arrivés très tôt dans son établissement pour mettre tout le monde dehors de sorte qu’aucun cours n’a été dispensé.
La coalition des syndicats du secteur éducation formation réclame notamment, la revalorisation des indemnités de logement des enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire public, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires, la rémunération de la surveillance et le paiement de 500.000F à chaque enseignant ex-contractuel au titre de leurs émoluments non payés de janvier à mai 2014.
Aip

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