Focus-Côte d’Ivoire: Les rumeurs sont-elles de petites vérités cachées ?

Focus-Côte d’Ivoire: Les rumeurs sont-elles de petites vérités cachées ?
Des rumeurs, ou du latin « rumor », s’il est bien dit qu’il ne faut presque jamais faire attention, mais à Abidjan pour ne pas dire en Côte d’Ivoire, ces bruits qui circulent tendent à avoir un autre sens, d’où une autre définition.
A l’origine, les plus précis de la langue française disent que la rumeur est un ensemble confus de bruits, de sons et de voix provenant d’un lieu où de nombreuses personnes sont rassemblées.

Un vent de panique à Yopougon
De folles rumeurs ont créé un lundi un vent de panique dans plusieurs écoles dans la commune de Yopougon, où les élèves ont fui les classes. Et pourtant, selon des informations de source, il n’y avait aucune menace.
En effet, des élèves issus d’un collège nommé Sepi, sis au quartier Wassakara de Yopougon, et bien d’autres écoles primaires aux alentours ont dû quitter précipitamment les classes. La cause de ce vent de panique ? Une rumeur qui indiquait que la mutinerie aurait pris une autre tournure à Bouaké et qu’Abidjan devrait être dans la danse dans les heures qui allaient suivre. Il nous a donc été donné de voir plusieurs élèves, écoliers, parents… courir dans tous les sens pour regagner leur domicile.
Ce n’était que de l’intox en réalité. Il s’agissait, en effet, de certains parents dont la plupart font partie de l’armée ivoirienne qui ont appelé depuis leur lieu de travail, et demandant à des proches d’aller chercher leurs enfants à l’école et les ramener à la maison pour leur sécurité. Ce sont donc ces proches qui ont colporté de fausses informations selon lesquelles la situation serait aggravée dans le pays ; or plusieurs villes de l’intérieur, après des moments de panique, et la ville d’Abidjan vivent la tranquillité.

Ne pas paniquer les populations
La situation actuelle du pays est telle qu’il faut éviter de paniquer les populations avec de fausses informations. C’est vrai qu’il faut être méfiant, mais pas jusqu’à mettre toute une population dans la panique totale, surtout que très tôt dans la matinée d’un lundi, il y a eu des tirs sporadiques à des endroits stratégiques de la ville d’Abidjan.

La rumeur d’actualité
Depuis un certain temps, la rumeur qui court est celle relative à la petite guerre que deux amis d’hier se livrent.
Aujourd’hui il est beaucoup plus clair que politiquement, les gens savent bien qu’il faut habiller les choses de telle sorte que ça donne une autre apparence. Et en général, l’information prend son point de départ dans la « tritrologie » en laquelle les Ivoiriens et Africains ne sont pas les derniers.
Combien de fois les Ivoiriens ont eu à commenter de tels propos ? Mais comme le dit Alpha Blondy, « les chiens aboient, la caravane passe ». Les grosses difficultés aujourd’hui entre Ouattara et Soro qui font la Une des journaux du pays et de certains langages de la radio mondiale ne sont plus à cacher. Par moment, ce sont de pures défiances qui sont adressées aux uns et aux autres. Nous proposons d’en parler le plus clairement et simplement possible.
Soro Guillaume qui est l’actuel président de l’Assemblée nationale, n’est pas content de tout le comportement de son aîné et président de la République Alassane Ouattara, et vis versa. Il nous a été donné de le voir à travers certaines décisions. Des proches de Soro auraient été chassés de leur poste de travail par monsieur Ouattara. Un autre proche de Soro dont le nom est régulièrement cité dans l’histoire de caches d’armes de Bouaké et qui est en « vacance » à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), faisant la Une de plusieurs journaux, ne peut pas être la grande joie du protégé de Bédié. Et les sorties médiatiques des jeunes qui soutiennent les actions politiques de Soro l’ont plusieurs fois dit.
Mais mettons tout ça sur le dos oh combien de fois large de la rumeur. Et tout va bien.
De la même manière que la rumeur a fait circuler l’information selon laquelle il y aurait une petite guerre froide à haute température fiévreuse entre les deux autres que sont Bédié et Ouattara. Ça donne quoi aujourd’hui ?
Concluons pour dire qu’en Côte d’Ivoire, les rumeurs liées à la politique et autres choses non encore officielles sont des propos toujours discutables dans la vérité et le faux. A qui dit-on merci ?

Antoine EDO

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