CPI: Me Jennifer Naouri, avocat de Laurent Gbagbo, dévoile le plan commun d’Alassane Ouattara contre la démocratie en Côte d’Ivoire

CPI: Me Jennifer Naouri, avocat de Laurent Gbagbo, dévoile le plan commun d’Alassane Ouattara contre la démocratie en Côte d’Ivoire

Me Jennifer Naouri, avocat de Laurent Gbagbo déshabille le Président Alassane Ouattara

 

Me Jennifer Naouri, avocat de Laurent Gbagbo déshabille le Président Alassane Ouattara, au premier jour du procès en appel pour réexaminer les conditions de la liberté conditionnelle de l’ex-chef d’Etat et de Charles Blé Goudé à la CPI. «Alassane Ouattara veut empêcher tous les opposants de se présenter à la présidentielle», a-t-elle déclaré, ce jeudi 6 janvier 2020.

 «La véritable intention des avocats de l’état de Côte d’Ivoire est de s’opposer au retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara veut empêcher tous les opposants de se présenter à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi des députés sont arrêtés et jetés en prison et même M. Soro Guillaume, ex-allié de M. Ouattara est pourchassé », a déclaré l’avocate.

Dans son intervention qui a duré seize minutes, elle s’est employée à dévoiler le « plan commun » du président du RHDP. Tout en relevant ses contradictions, vidéo à l’appui. « Le vrai sens de l’intervention des avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire à la CPI est d’empêcher Laurent Gbagbo de retourner dans son pays et de jouir de ses droits inaliénables ».

 « Monsieur le juge, nous vous demandons d’ignorer purement et simplement l’intervention et les arguments des avocats du gouvernement de Côte d’Ivoire », a-t-elle conclu. Une intervention saluée par des hourras à La Haye, où des dizaines de partisans du fondateur du FPI se sont rassemblés.

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) tient une audience le 6 février 2020 (avec possibilité d’extension au 7 février) afin d’entendre des observations sur la requête soumise le 7 octobre 2019 par laquelle Laurent Gbagbo prie la Chambre d’appel de réexaminer son arrêt du 1er février 2019, qui imposait des conditions à la mise en liberté de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé après leur acquittement.

Emmanuel Gautier (afriksoir.net)

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