« Le tribunal correctionnel, en formation de flagrant délit, a condamné, jeudi 26 mars 2020, 62 personnes déférées ce jour, pour violation du couvre-feu à 3 mois d’emprisonnement assortis du sursis et 200 000 Fcfa d’amende chacun », c’est ce que dit une note du ministère de la Justice et des droits de l’homme.
Jeudi 26 mars 2020, le Parquet d’Abidjan annonçait la condamnation de 62 personnes à trois mois d’emprisonnement avec sursis et 200 000 Fcfa d’amende chacun pour violation de couvre-feu, décrété par le chef de l’Etat pour éviter la propagation du Coronavirus (Covid-19) dans le pays.
Face au Coronavirus qui secoue la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara a déclaré l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire et un couvre-feu allant de 21h00 à 5h00 du matin pour éviter les regroupements nocturnes aux fins de casser toute la chaîne de propagation du coronavirus. Mais il s’est trouvé des gens pour violer la décision prise par le Chef de l’Etat pour préserver des vies humaines face au Covid-19.
En effet, selon la loi ivoirienne, la violation du couvre-feu est passible d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à deux à trois ans de prison et d’une amende de 20 000 Fcfa à 2 millions Fcfa au regard des dispositions de l’article 8 de la loi No 59-231 du 7 novembre 1959.
En outre, une telle violation constitutive d’atteinte à l’ordre public est punie aux termes de l’article 179 du Code pénal d’une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans.
Toute personne se rendant par ailleurs coupable d’une violation de ces mesures et qui aura été testée positive au Covid-19 sera poursuivie pour mise en danger d’autrui et passible d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 300 000 à 3 millions Fcfa conformément à l’article 393 du Code pénal. Voilà qui est clair.
Par Vanessa OUIZAN
Categories
Société / Faits et Méfaits