Fidèle à son verbe acerbe. Le chanteur de reggae ivoirien Tiken Jah n’entend pas caresser la classe politique dans le sens du poil. A quelques jours des législatives du 6 mars prochain, l’auteur de la chanson « Dernier appel » lance encore un appel à ses compatriotes.
Le descendant de Fakoly exhorte les Ivoiriens à œuvrer pour un scrutin législatif « sans gbangban », c’est-à-dire sans troubles et sans affrontements intercommunautaires comme cela arrive à chaque élection dans le pays d’Houphouët-Boigny depuis plusieurs décennies.
Dans une déclaration rendue publique, le reggae man ne fait pas qu’appeler à des élections législatives apaisées. Il fustige la classe politique ivoirienne qui, selon lui, n’est pas digne du peuple pour qui elle prétend travailler. Et pouvoir et opposition y prennent pour leur grade. « Élections législatives sans gbangban. La classe politique ivoirienne actuelle ne mérite pas qu’on meurt pour elle », déclare Tiken Jah en guise de conseil à ses compatriotes.
Serge YAVO