Côte d’Ivoire: Elle tue froidement les 2 femmes de son frère et leurs 2 enfants

Côte d’Ivoire: Elle tue froidement les 2 femmes de son frère et leurs 2 enfants

Le récit fait froid dans le dos. Les faits se déroulent à Kani (Nord de la Côte d’Ivoire), précisément dans le campement de Gbêtogo. Dame Zé Aicha tue ses deux belles-sœurs et deux enfants de l’une d’elle.
Les faits remontent au 15 mars 2019. Dame Zé Aïcha, à l’allure frêle, refuse de se rendre dans un champ de vivriers qu’elle a en commun avec les victimes sous prétexte que son enfant serait malade, selon le récit de l’AIP, sur la base des aveux de la criminelle présumée. Aux environs de 13h, elle change d’avis, prend une machette et rejoint ses rivales au champ.
La première victime ne remarque pas sa présence car trop occupée à déterrer des ignames. Aïcha lui assène plusieurs coups de machette qui mettent fin à sa vie. Après quoi, elle jette son arme et rejoint l’autre femme qui travaillait à quelques mètres de là.
Là-bas, Zé Aicha fait croire à la seconde victime qu’elle a changé d’avis pour finalement venir les aider. Elle demande la machette de la victime pour couper des branches. Après l’avoir récupérée, elle fait semblant de couper des feuilles. Alors elle revient pour asséner des coups de machette par derrière à la victime qui s’écroule et expire. Par la suite, elle étouffe les deux enfants et les jette dans une marre d’eau située dans un bas-fond.

ZÉ AICHA ARRÊTÉE
Zé Aicha qui feignait au départ de ne rien avoir avec le crime, a fini par craquer sous le feu de l’interrogatoire et avouer le quadruple homicide. Son crime n’était pas parfait. En effet, elle était la suspecte numéro un, en sa qualité de dernière personne ayant été en contact avec les victimes. L’on ignore les raisons profondes de son acte, mais d’aucuns avancent la thèse de la jalousie.
Elle a été placée sous mandat de dépôt le 11 avril 2019. Kani est une localité du nord-ouest de la Côte d’Ivoire et chef-lieu de commune, de sous-préfecture et de département dans la région du Worodougou (Séguéla).
Elvire Ahonon, afriksoir.net avec AIP

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