Brahima Soro, pdt de l’Upci, catégorique à propos du Rhdp: «Qu’il soit mort ou qu’il soit parti unifié, ça ne nous intéresse pas… on va assister à la création d’une organisation hybride»
Brahima Soro, président de l’Union pour la paix en Côte d’Ivoire (UPCI) a tenu à confirmer la sortie de son parti du RHDP. Il l’a fait au cours d’une conférence de presse mercredi 23 janvier 2019 à Abidjan-Cocody.
L’UPCI n’est pas avec le RHDP, il faut que cela soit très clair. Nous-nous sommes déjà démarqué. Ce n’est même pas une option pour nous de revenir dans le RHDP. Qu’il soit mort ou qu’il soit parti unifié, ça ne nous intéresse pas. Toutes les autres possibilités sont envisageables sauf celle-là.
Nous sommes heureux que cette situation que nous avons vécue ait contribué à faire la clarification parce qu’il y avait en notre sein des éléments bien qu’étant chez nous étaient des supporters d’autres partis. Aujourd’hui, les choses sont claires. Les militants de l’UPCI qui militaient en même temps pour d’autres partis, ont fait le choix de ces derniers, nous en tirons les leçons. Cela nous permet de travailler dans un environnement assaini.
Ceux qui ont voulu aller à la soupe, nous leurs souhaitons bon vent. Nous, nous continuons notre chemin, parce que ce n’est pas pour cette raison que nous sommes rentrés en politique. Nous construirons une alternative crédible en Côte d’Ivoire parce que nous estimons que ce qui se passe est une anomalie. La confiance a été restaurée, et les choses sont claires pour les uns et les autres.
L’UPCI se porte très bien. Le parti est prêt pour l’échéance de 2020, soit en y participant directement soit en soutenant un candidat. De toute façon, Jusqu’à ce jour, personnes n’est en mesure de vous dire aujourd’hui si le 26 janvier 2019, il y aura parti unifié ou pas. Or, c’est l’idée qui a été vendue aux ivoiriens à la base. On unifie, on fusionne l’ensemble des partis qui constituaient le groupement en un seul parti.
Tout indique qu’au soir du 26 janvier 2019, on va faire la création d’une organisation hybride parce que personne n’a envie de disparaître mais tout le monde veut l’unification. Or techniquement, en l’état actuel de la loi sur les partis politiques en Côte d’Ivoire, c’est impossible. Ou on fusionne, ou on reste dans l’ancien système.
Roxane Ouattara, ivoiresoir.net