2e Convention ordinaire du Rpc-Paix: Henriette Lagou dévoile ses ambitions en 4 défis majeurs…
Le samedi 27 avril 2019, soit 6 jour après la Pâques, le Renouveau pour la paix et la concorde (Rpc-Paix) a organisé sa 2e Convention ordinaire, à l’hôtel Belle Côte, sis à la Riviera palmeraie, 5e programme. Ci-dessous, le discours d’orientation de la présidente Adjoua Henriette Lagou.
RENOUVEAU POUR LA PAIX ET LA CONCORDE
RPC-PAIX
2e CONVENTION ORDINAIRE
DISCOUR D’ORIENTATION DE LA PRESIDENTE
Monsieur le Maire de la commune de Cocody, cher frère ;
Monsieur le Secrétaire Général ;
Mesdames et Messieurs les Vice-présidents ;
Mesdames et messieurs les chefs de Partis politiques et organisations de la société civile invités ;
Honorable Chefs traditionnels ;
Mesdames et messieurs les délégués à la 2e Convention ordinaire du RPC-PAIX ;
Citoyennes, citoyens ;
Mesdames et messieurs, chers amis de la presse.
Je voudrais vous saluer en vos rangs, grades et qualités. Je voudrais faire un peu de spiritualité à l’entame de mon propos.
Le RPC-PAIX tient sa deuxième convention ordinaire dans le mois d’avril. Ce mois est chargé d’histoires pour notre pays. En effet, c’est dans le mois d’avril que la paix a été rompue en Côte d’Ivoire.
Avril 2011-Avril 2019, il y a de cela huit ans que la désolation avait envahi notre pays. À notre corps défendant, nous avons dû quitter momentanément la Côte d’Ivoire pour un exil ô combien stressant, embêtant et emprisonnant.
Le mois d’avril c’est aussi pour les chrétiens catholiques, un mois de pénitence. La question que l’on peut se poser, c’est pourquoi, pendant le mois de carême, nous avons connu la guerre et la désolation ?
Chères sœurs citoyennes et chers frères citoyens, mesdames et messieurs ;
L’explication que l’on peut tirer d’une telle situation est que nous avions trop de fautes à nous faire pardonner. Sans doute que le créateur de ce monde, qui est amour, s’est rendu compte que nous avions beaucoup de méchancetés en nous et qu’il nous fallait nous nettoyer de toute souillure pour entrer dans un nouveau cycle, dans une nouvelle espérance, notre nouvelle terre promise.
Vous savez, quand Jésus a été crucifié, ses disciples étaient perturbés. Ils ne savaient pas quoi faire. Tous étaient stressés et embêtés comme nous l’étions pendant notre exil. Trois jours après, le Christ apparaît avec cette parole dans la bouche et je cite : « que la paix soit avec vous ». Fin de citation !
À mon tour, j’emboite le pas au Christ pour vous dire que la paix soit avec vous tous. Le RPC-PAIX, par ma voix, tout en vous souhaitant la bienvenue dans cette salle, chers invités et peuple de Côte d’Ivoire, vous dit : que la paix soit avec vous ! Ne soyez plus troublé car la période des troubles est passée. Nous avons fait pénitence et nous sortons du désert alors, n’ayons plus de crainte et armons-nous de courage pour amorcer les défis futurs. Ce que nous avons à faire, c’est de rechercher constamment la stabilité et de retrouver définitivement la paix.
Paix et Stabilité sont deux mots qui sont au cœur de notre deuxième convention que nous plaçons sous le signe de la remobilisation solidaire et du rassemblement volontaire. Nous voulons que les Ivoiriens vivent en paix et dans la stabilité pour aboutir au bonheur du peuple et travailler en toute sérénité. En outre, cette 2e convention ordinaire est placée sous le signe de la réorganisation structurelle et de l’engagement militant. Nous voulons réussir à faire de notre parti, une grande force politique et une organisation aux propositions constructives pour la nation et dont l’opinion est créatrice de richesse que ce soit dans le domaine politique, culturel, économique et social.
J’ai parlé tout à l’heure de la terre promise, eh bien, si nous nous engageons dans la voie de la remobilisation solidaire et le rassemblement volontaire, nous allons aboutir inéluctablement au retour définitif de la paix et à l’instauration durable de la stabilité. Une situation qui permettra au peuple de vivre dans le bonheur. C’est tout cela qui constitue pour nous, la terre promise.
C’est dans cette optique que la Direction du parti a adopté ce thème très réaliste et surtout plein d’espoir de la deuxième convention ordinaire du RPC-PAIX qui s’intitule : « Le RPC-PAIX, Parti politique centriste, face aux défis de son implantation, de la Paix, de la Stabilité et du bien-être du peuple de Côte d’Ivoire ».
Chères sœurs citoyennes, chers frères citoyens, notre parti a plusieurs défis à relever. Dans cette panoplie, nous avons identifié quatre.
• Il y a premièrement, la question de notre emprise territoriale d’où l’implantation.
• Deuxièmement, il y a notre engagement pour la paix qui constitue la pierre angulaire du fonctionnement politique du parti.
• Troisièmement, il y a notre action pour la préservation de la stabilité du pays et
• Quatrièmement, il y a notre contribution dans la recherche du bien-être de notre peuple.
Tous ces aspects de notre développement politique se retrouvent dans l’affirmation de l’idéologie que nous proclamons et que nous affirmons en toute responsabilité : le centrisme.
Avant de donner quelques pistes de réflexions et des orientations, permettez que je salue et remercie au nom de la convention, tous nos partenaires politiques, nos alliés, amis et invités.
Mesdames et messieurs chers partenaires politiques, amis, frères et invités, recevez en ces mots toute notre gratitude pour le soutien que vous nous apportez par votre présence à cette importante rencontre du RPC-PAIX.
Nous savons tous qu’une convention représente, pour un parti politique, une grande organisation et constitue un enjeu important pour la vie de la vie du parti. Par ailleurs, elle demeure une assise capitale avant le congrès qui est l’instance suprême.
Dans cette veine, votre présence si distinguée, est pour nous, une grande marque de sympathie et un signe d’affection. Nous vous en sommes reconnaissants et souhaitons tout simplement que nos relations soient très cordiales, fraternelles et surtout profitables à nos militants et au peuple de Côte d’Ivoire.
Le Renouveau pour la Paix et la Concorde (le RPC-PAIX) a fait de la paix, la fraternité et la justice, sa devise. Ce ne sont pas que des mots. Ce sont des actes et surtout un fonctionnement régulier et permanent.
Paix-Fraternité-Justice doivent nous permettre, dans nos actions et démarches de tous les jours, de relever l’homme Ivoirien sinon l’Homme tout court. Le sage de Yamoussoukro a dit et je cite : « aucun développement n’est possible sans la paix ». Fin de citation !
Nous devons donc par nos actes, préserver dans notre pays, le climat de paix. Par ailleurs, il nous faut aussi développer entre nous, des attitudes fraternelles. Tout cela, dans une quête constante de justice. Cette dernière, la justice, est le socle de toute vie en communauté. C’est quand règne la justice que s’expriment l’égalité, la dignité et la convivialité. Elle se manifeste en matière d’institution et de valeurs. Lorsque l’institution est crédible, les valeurs sont conformes aux règles de la république donc de la société. Ce sont des vertus que nous défendons et pour lesquels nous sommes engagés en politique. Je souhaite que nous puissions nous l’approprier afin de marcher ensemble.
Chers partenaires politiques, amis, frères et invités, c’est une grande œuvre humaine que de se mettre ensemble pour penser ensemble les problèmes de ce monde et chercher ensemble à les solutionner. Il y a plus de bonheur et de succès à être ensemble. Raison pour laquelle, il nous faut nous rassembler dans un regroupement qui soit profitable à tous et qui garantisse l’intérêt de chacun. Notre rapprochement devra s’organiser autour des valeurs de paix, de fraternité et de justice.
Ce regroupement, nous l’avons entamé à travers un partenariat politique avec des partis frères qui sont présents à cette cérémonie. Je voudrais encore une fois les saluer très chaleureusement. Notre objectif, en faisant ce partenariat, est que chaque membre de ce regroupement apporte son soutien à l’autre sur le terrain et lui manifeste sa solidarité en tout temps et en tout lieu. Bien entendu, chaque parti garde son autonomie, son identité et son fonctionnement structurel.
Bâti sur le principe de l’alliance à plaisanterie utilisée couramment par certaines ethnies de la Côte d’Ivoire, le partenariat politique reprouve l’adversité et la violence sous toutes ses formes. Il préconise le rapprochement, l’entente et le soutien. C’est une manière innovante de voir et de faire la politique dans notre pays. Cela en mon sens, peut permettre de dissoudre les tensions entre parti et mettre fin aux joutes verbales qui ont souvent court entre responsables des formations politiques. Nous ne voulons pas être des saints. Cependant, nous voulons que la politique se fasse sainement.
Mesdames et messieurs ;
Ce sont là quelques mots que j’ai voulu adresser à nos amis et frères des partis politiques et aux invités à cette deuxième convention que nous organisons.
Sœurs citoyennes et frères citoyens ;
La présente assise est une obligation statutaire à laquelle nous nous soumettons tous et pour laquelle nous nous sommes investis non seulement pour la réussir mais surtout pour y apporter une réflexion constructive pour l’avancée de notre parti et son rayonnement.
En outre, c’est pour prendre une part active dans le débat politique et le jeu démocratique dans notre pays. Il nous faut également contribuer à son dynamisme. Par ailleurs, il nous faut nous préparer à aller à la conquête du pouvoir car l’objectif premier d’un parti politique est de conquérir le pouvoir et l’exercer selon son projet de société.
Le RPC-PAIX possède sa vision inscrite dans son projet centriste de développement qui allie paix et stabilité pour le bonheur des populations. En outre, les hommes et les femmes qui composent le parti ont certes de l’expérience et de la compétence mais doivent être formés régulièrement, bâtis fréquemment et instruits continuellement.
Chers délégués à la 2e Convention ordinaire du parti, nous sommes ici ce jour pour affirmer notre militantisme et proclamer à la face du monde que nous sommes centristes. Le centrisme a pour objectif, la mise en place d’une démocratie républicaine respectueuse et équilibrée. C’est cette idée qui nous guide et qui justifie notre présence en ces lieux. Le centrisme que nous défendons, c’est le juste équilibre. Il se résume en une bonne et pertinente répartition harmonieuse des richesses et de l’espace du pays.
Les centristes de Côte d’Ivoire, regroupé au sein du RPC-PAIX sont des femmes et des hommes dont la quête perpétuelle est la paix et la stabilité qui doivent garantir le bien-être du peuple. C’est notre leitmotiv. Nous devons l’écrire afin de bâtir, par notre engagement, la nouvelle Côte d’Ivoire, notre terre promise !
Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, j’ai mentionné précédemment que nous avons pour l’heure, 4 défis à relever.
Le premier, c’est notre implantation.
Le deuxième, c’est la conquête de la paix.
Le troisième, c’est la participation à la stabilité du pays et
Le quatrième, c’est notre contribution, aussi efficacement que possible, au bien-être des populations.
Ces défis se retrouvent à travers les 4 ateliers qui vont meubler nos assises.
Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, nous sommes une organisation politique. À ce titre, nous devons être représentés sur tout le territoire Ivoirien. Si nous voulons respecter l’objectif principal qui est de prendre le pouvoir et l’exercer pour le bonheur du peuple, il nous faut être présent partout. C’est la qualité des femmes et des hommes qui composent le parti, combinée au nombre de ses militants, le tout en symbiose avec sa bonne occupation territoriale et son organisation rationnelle qui permet de glaner les lauriers qui conduisent au pouvoir.
Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, il nous faut examiner minutieusement notre stratégie d’implantation. Nous devons établir un plan national d’implantation réaliste et qui prend en compte les réalités socio-économiques. Nous devons prendre l’engagement à cette assise de nous faire connaître sur tout le territoire national, même dans les hameaux les plus reculés. Nous devons définitivement nous installer dans les 31 régions du pays et achever notre implantation dans le district d’Abidjan et de Yamoussoukro. Il nous faut disposer d’un découpage administratif propre et spécifique au RPC-PAIX afin de quadriller au mieux, notre pays. En ayant fait cela, il nous faut asseoir, dans chaque espace habité que compte notre pays, une base de 10 militants minimums, convaincus et imprégnés des principes et de l’idéologie du parti. Afin de garantir notre victoire aux différentes consultations électorales et apporter ainsi le bonheur que veut le peuple souverain, il faut faire ce travail avec conscience, confiance et assiduité. Pour réussir, il nous faut nous mobiliser et surtout restructurer nos différentes structures. Il s’agira d’intégrer les mécanismes modernes d’une gestion efficace d’un parti politique. Il nous faut renforcer les capacités de nos régionaux qui sont nos commandos pour que ceux-ci soient en constante relation avec les départementaux, les délégués généraux, les fédéraux et les structures de base. Les régionaux doivent aussi avoir l’œil sur les structures spécialisées c’est-à-dire, les femmes, les jeunes et les enseignants, dans leur zone d’influence, afin de les rendre vivant et dynamique.
Les commandos, qui sont nos régionaux, constituent le fer de lance de notre stratégie d’implantation. Comme leur dénomination l’indique, et suivant leur rôle, ils doivent être des femmes et des hommes volontaires, courageux, intègres et surtout engagés pour la cause et l’évolution du parti. Ils doivent pouvoir faire don de leur personne et de leur temps au parti. Dans le plan national d’implantation (PNI), leur profil doit être établi. Cela permettra à tout le monde de connaitre les critères de qualification d’un régional et de tout autre responsable de structure. L’implantation représente donc notre premier défi.
Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, notre monde est en crise. Une crise qui renferme plusieurs aspects. Que ce soit au niveau politique, économique, culturel et social, notre monde traverse une bourrasque. La Côte d’Ivoire n’est pas en reste. Quoi que nous ayons pu mettre fin à l’affrontement et que la quiétude semble revenue, nous sommes toujours en crise. Les effets des conflits successifs que nous avons connus sont encore présents dans les esprits. Le traumatisme est toujours pesant et le contentieux tarde à se vider. Les plaies ont du mal à se cicatriser. Dans ces conditions, un parti politique né à la suite d’une guerre doit faire de la paix, son cheval de bataille. C’est pourquoi, le RPC-PAIX fait de la recherche de la paix, sa quête perpétuelle. Il nous faut donc, au cours de cette journée de convention, analyser notre approche de la paix et définir nos actions pour impacter la société. Il faut envisager la possibilité de faire de la paix notre marque déposée afin que les Ivoiriens nous le reconnaissent et s’en souviennent pour toujours. Pour ce faire, il nous faut instituer dans nos textes, des moments de célébration de l’unité du peuple de Côte d’Ivoire. Cela se fera par l’instauration d’une journée de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. On pourra plus tard trouver le nom et la forme pour le faire adopter par le Congrès en 2020. Il s’agira de mener pendant cette journée des actions concrètes qui favorisent le rapprochement entre des personnes et des communautés en conflits. Tous vont se pardonner et prendre l’engagement sincère d’être des acteurs de paix. Tel est notre deuxième défi ! Cette activité est en relation avec le troisième défi qui est la participation à la stabilité du pays.
Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, en matière de stabilité, notre pays a été un exemple. À ce propos, nous pouvons nous rappeler les enseignements du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne qui ne cessait de nous apprendre que le développement ne peut se faire sans la stabilité. Pour lui : « la paix est le préalable à tout développement ». Le RPC-PAIX doit continuer de s’inspirer de cette culture qui a également contribué au succès de la Côte d’Ivoire. Il nous faut, par nos actions, favoriser la stabilité de notre pays. Dans cette veine, il va donc falloir inscrire la recherche de la stabilité du pays dans nos textes et affirmer haut et fort que le RPC-PAIX ne participera jamais à une activité déstabilisatrice de notre pays et ne se rendra pas complice d’une quelconque action tendant à créer le trouble en terre Ivoirienne.
Par ailleurs, le monde se modernise aujourd’hui. Nous voyons apparaître différents concepts qui participent du bien-être de la population. Il en est ainsi du concept de genre et tous ses dérivés tels que la parité. Si nous voulons atteindre nos objectifs, il nous faut adapter nos textes à cette nouvelle donne en introduisant aussi, dans nos statuts et notre règlement intérieur, la parité dans la composition de toutes les structures du parti. Nous sommes une jeune formation politique qui a, à sa tête, une femme. Quoi de plus normal que de promouvoir la question du genre en favorisant l’insertion des femmes et leur participation dans les instances de décision de notre Parti.
En instituant la réforme de nos textes, le RPC-PAIX entreprend de donner plus de rôle et de visibilité aux femmes afin qu’elles s’affirment et exercent des tâches majeures dans le parti comme dans leur communauté et au niveau de la Côte d’Ivoire tout entière. Par ailleurs, il nous faut penser leur autonomie. Un parti fort doit reposer sur de bonnes finances. Si nous permettons aux femmes d’être financièrement autonomes, nous aurons au niveau des caisses du parti, une bonne assise financière. Les délégués de l’atelier 4 ont de la matière. Il faut réfléchir pour nous élaborer des projets pour les femmes. Aussi, il faut envisager à renflouer les caisses du parti.
En outre, il nous faut donner un statut plus enviable et particulier à la jeunesse pour que sa mission soit plus élargie et profitable au parti. En plus d’être une structure spécialisée, la jeunesse devra dorénavant être une structure entreprenante et dynamique. Des missions de développement et des actions d’intérêt public favorisant leur épanouissement leur seront confiées. Nous devons instituer pour notre jeunesse, le programme : « un jeune du RPC-PAIX, un emploi ou une activité génératrice de revenu ».
Il faut que nous ayons dans le bureau national de la jeunesse du parti et de leur structure de base, des jeunes travailleurs. Il faut, Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, que nous définition également le profil que nous voulons de la jeunesse centriste du RPC-PAIX. Nous devons avoir, des jeunes travailleurs, courageux, enthousiastes et dynamiques. Très bien cultivé et ayant de la mesure dans leur propos. Des jeunes qui s’éloignent de la violence et de la malhonnêteté.
Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, par la réforme de nos textes, nous voulons nous moderniser et être prêt à relever les différents défis que nous nous sommes assigné. En nous modernisant, il faut que nous nous donnions les moyens de notre politique. C’est-à-dire qu’il nous faut envisager notre autofinancement. Le militant du RPC-PAIX doit être le premier contributeur au financement du parti. Il faut que chaque responsable apporte sa part de contribution. Cela doit être inscrit dans nos textes également afin que nul ne l’ignore et que personne ne se dérobe.
La modernisation de notre parti doit nous permettre d’être en première ligne pour amorcer les défis de l’implantation de notre parti, de la paix et de la stabilité de la Côte d’Ivoire afin d’offrir au peuple le bonheur et donc la terre promise.
Mesdames et messieurs ;
Chères sœurs citoyennes, chers frères citoyens délégués, les peuples recherchent constamment leur bien-être. Il nous faut être à leur écoute et comprendre leur préoccupation. Les évènements récents que nous voyons en Europe, sur notre continent, chez nous-même en Côte d’Ivoire et dans le reste du monde nous interpellent. Ils parlent à notre conscience et tonnent dans nos oreilles comme le grondement d’un réveil nouveau. Si nous avons fait du bonheur des populations un sujet de notre deuxième convention ordinaire, c’est pour penser à comment en tant que centriste nous pouvons apporter des solutions durables.
Il nous faut comprendre les signes des temps. Que ce soit en Algérie, au Soudan et même la crise depuis des mois, des gilets jaunes en France ainsi que chez nous où les populations déguerpies se manifestent, toutes ces manifestations sont le signe d’un ras-le-bol des peuples qui même sans sortir la voix, expriment leur mécontentement. Ceux qui sont muets parlent à travers leur silence et leur regard. Les peuples sont fatigués de subir et veulent maintenant se faire entendre. Ils aspirent à plus de bien-être et sont plus regardants sur la gestion des dirigeants politiques. Ils sont avides de changement face aux dirigeants qui n’ont point d’égard à leur encontre. Il faut pouvoir leur donner des signes d’espoir. Si nous parvenons à donner suite aux défis que nous avons identifiés, nous pouvons communiquer cet espoir. Il faut, par nos propositions, dessiner une nouvelle espérance car, en définitive, en ayant réussi notre implantation, quand nous aurons abouti à installer définitivement la paix et nous aurons gagné la stabilité, nous parviendrons à contribuer au bonheur du peuple. Nous pourrons ainsi faire valoir notre vision, celle du Renouveau, de la Paix et de la Concorde.
Chers délégués à la 2e convention ordinaire du parti, je vous invite à vous approprier les termes du présent discours d’orientation afin que nous puissions examiner toutes les propositions énumérées et prendre les mesure qui sied. Je vous demande d’endosser les éléments énoncés afin qu’au congrès en 2020, nous puissions les entériné. Cependant, nous devons déjà exécuter ces réformes et les appliquer. Ce qui pourrait être une période transitoire.
Nous devons nous engager tous à œuvrer au rayonnement du RPC-PAIX, notre instrument politique. C’est ce travail que nous attendons de tous les militants surtout de la haute direction. C’est sur ces mots que je souhaite plein succès aux travaux de notre 2e convention ordinaire.
Mesdames et messieurs, tout en vous remerciant pour votre présence et votre aimable attention, je voudrais encore vous saluer et demander que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire, bénisse le RPC-PAIX et vous bénisse.
Je vous remercie !
Abidjan le 27 avril 2019
Henriette Lagou
Présidente du RPC-PAIX