La 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), ouverte le lundi 09 mai dernier, a pris fin le vendredi 20 mai, par une déclaration finale dont l’un des engagements phares est l’accélération de la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030.
A ce niveau, les participants ont insisté sur l’implication des femmes.
Dans cette déclaration finale, les participants se sont engagés également à renforcer la résilience face à la sécheresse en identifiant l’expansion des zones arides.
La Cop 15 d’Abidjan s’est aussi décidée à combattre les tempêtes de sable et de poussière et d’autres risques de catastrophes croissantes.
La déclaration finale d’Abidjan a prévu de s’attaquer aux migrations forcées et aux déplacements provoqués par la désertification et la dégradation des terres.
Marquée par l’héritage d’Abidjan dénommé Abidjan Legacy Program qui a obtenu finalement un financement de 2,5 milliards de dollars contre 1,5 milliard attendu, la Cop 15 a réuni plus de 7 000 participants venus de 196 pays+ l’Union européenne.
Le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ibrahima Thiaw, a réaffirmé l’engagement de son organisation à soutenir et appuyer l’Initiative d’Abidjan, un ambitieux programme de protection et de restauration des terres et des forêts porté personnellement par le Président ivoirien, Alassane Ouattara.
Il s’est également réjoui de l’organisation exceptionnelle de cette Cop qui, selon lui, a eu plus d’engouement que les Cop précédentes.
La Cop 15 avait pour thème : « Terres. Vie. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère ».
Selon les données disponibles, la dégradation des sols affecte 52% des terres agricoles, menaçant ainsi l’existence de 2,6 milliards de personnes qui dépendent directement de l’agriculture. La désertification et la sécheresse causent la perte de 12 millions d’hectares chaque année. La dégradation des terres affecte directement 74% des personnes pauvres dans le monde. Selon la FAO, le désert progresse de 5 km, chaque année, dans les zones semi-arides d’Afrique de l’Ouest.
Source: Autre presse