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Côte d'Ivoire
Clôture d’un atelier sur le « régime pénal des infractions en mer »

La Côte d’Ivoire a abrité un séminaire de formation sous-régional sur le « régime pénal des infractions en mer » du 16 au 20 mai 2022. Une vingtaine de magistrats et d’avocats en provenance des pays membres de la CEDEAO et de la Mauritanie ont pris part à ces travaux.

« La  répression des infractions commises en mer : vols à main armée, piraterie maritime, immigration illégale, narcotrafic et pêche inn » est le thème de ce séminaire organisé par l’Institut de Sécurité Maritime Interrégional (ISMI) de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer (ARSTM).

Renforcer les capacités des participants en matière de droit pénal dans le cadre de la lutte contre le vol à main armée, la piraterie maritime, le narcotrafic et la Pêche INN.

A la cérémonie de clôture qui s’est tenue le 20 mai 2022 au Seamen’s club, les représentants des différentes entités impliquées dans ce programme ont exprimé leur satisfaction et montrer l’utilité de cette session dans la lutte contre l’insécurité dans la zone maritime de l’espace CEDEAO. Ainsi, le colonel Abé Aké Lazare, Directeur de l’ISMI, s’est réjoui de la tenue d’une activité de cette envergure et a tenu à remercier les principaux acteurs  qui y ont contribué à savoir la cedeao et l’Union Européenne.

Pour lui, cette formation est opportune puisqu’elle permettra aux participants d’acquerir des connaissances qui leur permettrons de contribuer à la mise en place d’un l’arsenal juridique solide pour mettre fin à ses infractions survenant en mer.

« L’organisation de cette formation était rendue nécessaire par la situation récurrente d’insécurité depuis quelques décennies sur l’espace maritime du Golfe de Guinée y compris les Etats de la CEDEAO », a-t-il expliqué.

Le chef de la division régional de la CEDEAO, Dieng Abdourahamane a affirmé que  « 90% des échanges extérieures des Etats de la CEDEAO se déroulent par voie maritime. D’où l’importance stratégique de la mer et des ressources pour le développement économique et social des Etats de la CEDEAO y compris les Etats de l’hinterland ».

Il a encouragé donc les 25 participants à faire bon usage des conclusions de ces travaux puisque « l’appareil judiciaire est l’épine dorsale de la répression des infractions maritimes ».

L’Union Européenne n’est pas en reste de la lutte contre l’insécurité maritime. Bien au contre elle soutient les actions allant dans ce sens puisqu’elle initié le projet régional SWAIMS qui est un Appui à la stratégie maritime intégrée de l’Afrique de l’ouest et a aussi financé ledit séminaire à hauteur d’un milliard de FCFA, à en croire le représentant  de la délégation de l’UE André Maillard.

 

MYNA