Côte d’Ivoire: «Ahoussou Jeannot, comme Aaron, sur les traces d’Abu Ali al-Haytham» (opinion de son neveu Charles Amédée Kouadio)
Missionné par Dieu chez Pharaon afin d’inviter ce dernier à libérer son peuple, Moïse se déclara incompétent pour remplir une telle mission.
Voulant coûte que coûte libérer son peuple de l’oppression, Dieu demanda à Aaron de parler au Pharaon et Moïse s’en chargera de faire des signes afin de persuader Pharaon à obtempérer.
Dans le désert et en route pour Canaan, Moïse étant monté sur la montagne à la rencontre de Dieu, le peuple mit pression sur Aaron afin que ce dernier fabriquât des veaux d’or pour leur retour en Egypte.
Sous pression, Aaron exécuta.
Comment Aaron qui a le courage pour parler au Pharaon sanguinaire se montre incapable de calmer un peuple esclave ?
Il est important de noter qu’en absence de Moïse, Aaron perdit toute force et devint un leader vulnérable.
De cette leçon, il ressort qu’il existe deux types de leaders (homme fort).
Il y’a des leaders qui sont forts car ils sont sous la protection des leaders plus forts. On les reconnaît par leur bavardage de trop. Mais, une fois que le leader plus fort disparaît, ces individus deviennent très vulnérables.
L’autre type de leaders, eux, ils sont considérés comme leaders forts car ils ont une aura dans laquelle se trouve une présence divine. On les reconnaît par des signes.
Après avoir adhéré au RDR RHDP, mon oncle Ahoussou a reçu ordre de ses employeurs pour mettre le PDCI en difficulté dans le grand centre. Après plusieurs tentatives, cet envoyé découvre qu’une telle mission est irréalisable. Il faut noter que mon oncle Ahoussou était considéré comme leader car il était sous la protection du charismatique président Henri Konan Bédié. Comment Ahoussou tombe dans un tel piège en acceptant une mission aussi diabolique ? Mon oncle reconnaît maintenant qu’il n’est rien sans la protection du président Bédié d’où cette machination en vue de revoir le président Bédié et Ouattara se remettre ensemble. Ouattara et Bédié ne sont pas des ennemis, seulement que sur le plan politique leur compagnonnage n’est plus possible. Mon oncle ne peut pas connaître de succès en dehors de la couverture du président Bédié.
Pour aller plus loin dans sa perdition, mon oncle déclare qu’il ira chercher le président Bédié de gré ou de force pour l’envoyer au RDR RHDP. Mon oncle n’a ni les moyens politique, économiques, philosophique pour prétendre envoyer le président Bédié quelque part. Comment le président Bédié qui déjà à 27 ans était nommé ambassadeur de la Côte d’ivoire aux États-Unis, élu président de l’Assemblée nationale à 46 ans et président de la République à 59 ans peut être menacé par un individu qui accède pour la première fois à un poste d’institution à 70 ans ?
À cette préoccupation, il faut noter que mon oncle est en train d’utiliser la méthode d’Abu Ali al-Haytham afin d’endormir ses mandants.
En effet, Abu Ali al-Haytham connu sous le nom d’Alhazen, un scientifique prétentieux sans avoir mené une étude sur le Nil promettait au grand Calife de l’Égypte qu’il était capable de construire un barrage sur le Nil afin de maîtriser les inondations qui frappaient l’Égypte au 10e siècle. Après plusieurs expéditions, Abu Ali al-Haytham se rendit compte qu’un tel projet était impossible. Craignant la répression du grand Calife, Alhazen décida de feindre une folie jusqu’à la mort du grand Calife.
Mon oncle, voyant l’échec devant lui est en train de suivre les traces d’Abu Ali al-Haytham. Comment mon oncle n’a pas été capable de mener une analyse objective avant d’adhérer au RDR RHDP ??
Après la chute du RDR RHDP, mon oncle retrouvera sa forme.
Kouadio Charles Amédée.
Président du FOREEP (Forum des Élèves et Étudiants du PDCI).
Natif de Raviart (village natal de Ahoussou Kouadio Jeannot)
Porte-parole des jeunes des sous-préfectures de Raviart et de Tien’diekro.