Pour avoir vendu la même place à plusieurs personnes, des commerçants obligés de vendre, devant l’université ont vu leurs marchandises confisquées par des membres de la FESCI, dans la journée du 22 avril 2022. actes qu’ils dénoncent. mais les deux camps se jettent la faute.
Les commerçants occupant l’entrée de l’université Felix H.B de Cocody face à l’école de police ont été spoliés de leurs marchandises, le 22 avril 2022 dernier par les hommes de Makélélé.
La FESCI comme la Mairie
En effet, dans la matinée du vendredi 22 avril, nous avons assisté à une scène digne d’un film d’horreur, dont les rôles incarnés par la FESCI et les commerçants. Aidés par un véhicule, les collaborateurs de Secretaire General National de la FESCI, Makélélé ont saisi toutes les marchandises positionnées devant l’université.
Les commerçantes ont cotisé mais n’ont toujours de place
Pour en savoir davantage, nous avons approché un responsable de la FESCI sur les lieux. Apres quelques réticences, il a accepté de se prononcer sur les raisons de leurs actes. « Depuis des mois, nous avons sensibilisé nos mamans à quitter les lieux, pour regagner le marché construit par la présidence. Mais elles refusent. Fatigués nous saisissons les marchandises. Quelques jours après, elles reviennent » a-t-il expliqué. « Le comble, les gens accusent la FESCI de les soutenir ». Afin de mettre fin à ces accusations, ils ont décidé de mettre fin à leurs activités.
La FESCI vend une seule place plusieurs personnes
Ses explications ne sont pas partagées par les commerçantes, qui se sont inscrites en faux. « C’est vrai on a été sensibilisé. Mais on ne sait pas où aller ». Ajoutant que « les places dont parlent la FESCI sont vendues à plusieurs personnes. Une seule place est vendue à trois personnes. On nous a fait payer 50 mille par femme pour avoir place. Mais on ne voit rien. Vous-mêmes allez au marché là-bas, il n’y a pas de places ».
Des femmes en detresse
Avant de déplorer « ça ne nous plait pas de vendre sous le soleil mais comment allons-nous faire ? c’est ce que nous vendons pour nourrir nos familles. Voila, ils viennent de mettre crédit sur nous » se sont lamentées les commerçantes.
Le constat est que, toutes les marchandises ont été conduites dans une destination inconnue. Composées essentiellement des vivres, c’est sans doute qu’elles périssent. Entre la FESCI et les commerçants qui a raison ? Nous saurons dans les prochains jours.
Carlos DOGBA