Un proche de l’ex-PAN fait de graves révélations: «Le plan d’attaque du 19 Septembre 2002 a été conçu, préparé et planifié par Guillaume Soro le civil, stratège parmi des militaires» (El Hadj Mamadou Traoré)

PETITE PARTIE DE L’HISTOIRE DE LA RÉBELLION…(1ERE PARTIE)
J’entends certaines personnes, pour minimiser l’action menée par Guillaume Soro à la tête de la rébellion qui leur a permis de s’asseoir sur le trône, dire qu’il n’était en fait que le porte parole de ce mouvement armée et qu’il n’y a joué qu’un rôle d’exécutant, en d’autres termes, un rôle de larbin.
Exécutant pour le compte de qui? Larbin pour le compte de qui?
Jusqu’à présent, elles n’ont pas le courage de le nommer ,ce faux brave.
Je vais vous faire une petite révélation sur comment cette rébellion a été montée, contrairement aux propos tenus par IB pendant la crise postélectorale et qui sert de bréviaire à ces personnes qui le relaient abondamment, tout juste pour faire mal à Guillaume Soro .
Sûrement que ce dernier reviendra un jour sur ces révélations avec plus de détails. Au nom du devoir de vérité.
Pour l’heure, je vous donne un petit extrait du contenu de mon livre sur Guillaume Soro qui paraîtra bientôt.
Il est bon de savoir que le plan d’attaque du 19 Septembre 2002 a été conçu, préparé et planifié par Guillaume Soro le civil, stratège parmi des militaires.
Eh oui, contrairement à ce que ces personnes pensent, ce n’est pas IB qui a conçu le plan d’attaque du 19 Septembre 2002.C’est bel et bien Guillaume Soro le civil.
Je rappelle qu’avant le 19 Septembre 2002, plusieurs tentatives de putsch de nos exilés du Burkina Faso avaient échouées. Nous avons en souvenir celui de la Mercedes noire.
Cela avait fini par décourager leurs parrains ,qui n’étaient pas en Côte d’Ivoire et qui ne voulaient plus les soutenir dans leurs actions.
C’est Guillaume Soro qui a pris sur lui l’initiative de proposer un nouveau plan d’attaque à ces parrains avec beaucoup de réticences de leur part.
Mais il a fini par les convaincre grâce à la pertinence de son plan.
Savez -vous qu’IB n’a été informé, après coup ,par ces parrains, que plus tard après que ces derniers aient validé le plan d’attaque proposé par Guillaume Soro ?
Ces parrains avaient clairement signifié à IB,en présence de Guillaume Soro, que ce ne serait pas lui qui dirigerait la transition si le coup d’État en préparation venait à réussir.
C’est le nom d’une autorité civile qui avait été proposée par ces parrains pour diriger la transition militaire après la mauvaise expérience enregistrée avec le général Guei. Ils ne voulaient plus assister à un remake à la Guei qui s’est finalement présenté aux élections au lieu de les préparer comme cela avait été convenu.
IB n’ayant pas apprécié qu’il soit écarté de la présidence de la transition l’a signifié en privé à Guillaume Soro avec qui il partageait la résidence de Ouagadougou que leur avait mise à disposition Blaise Compaoré.
Guillaume Soro de lui dire en ces termes. « Mon frère, si tu n’es pas d’accord avec ce que proposent nos parrains, va le leur signifier « .
Bien évidemment, IB sachant qu’il n’avait pas les moyens de sa plainte, n’a pas osé aller voir les parrains en question pour leur exprimer son désaccord.
Savez vous que c’est Guillaume Soro qui a organisé l’infiltration des soldats exilés en Côte d’Ivoire ?
En effet, c’est lui qui a infiltré ceux de Korhogo, de Bouaké et d’Abidjan.
Savez vous que lorsqu’il a demandé à IB de venir les rejoindre dans leur mouvement clandestin d’infiltration ,ce dernier lui a rétorqué que grand de taille qu’il était, il ne pouvait pas passer inaperçu?
Il serait tout de suite identifié et cela pourrait compromettre leur action.
Guillaume Soro a compris que l’homme en réalité avait peur de venir sur le terrain.
IB lui a dit qu’il allait se contenter de rester à Bobo Dioulasso et en cas de réussite de l’opération, il faudrait que Guillaume Soro affrète un avion pour venir le chercher.
Il rêvait ainsi de revenir en héros en Côte d’Ivoire et tenter de prendre le dessus sur le civil qui avait été proposé pour conduire la transition.
Une fois à Abidjan, Guillaume Soro a pris la peine d’approcher certains cadres du RDR pour leur faire part de son projet.Puisque ce projet était en quelque sorte la mise en exécution de leurs différentes revendications qu’étaient la lutte contre l’ivoirité, la bataille pour l’obtention gratuite de la carte nationale d’identité, surtout aux populations du Nord qui en étaient lésées ,et surtout l’acceptation de leur champion comme candidat à la présidence de la République.
Bref, il leur a fait savoir qu’il y avait une convergence de vue entre leurs action, leurs revendications et les leurs.
Il se mettrait donc en mission pour eux.
Pris de peur, ces derniers ont carrément rejeté son projet. Ils lui ont fait savoir que c’était un projet dangereux et qu’ils n’y souscrivaient pas.
Ils ont même conseillé à Guillaume Soro de laisser tomber ce projet suicidaire et de repartir en France pour y poursuivre ses études.
Ils étaient convaincus qu’eux, avec leurs relations, ils pouvaient faire tomber Gbagbo avant 2005 avec l’aide de leurs amis français sans qu’ils ne bougent le petit doigt.
Déçu, Guillaume Soro a fait part de la réaction de ces cadres du RDR à leurs parrains.
Ceux ci lui ont conseillé de mener son opération sans eux et sans qu’ils ne soient informés du jour et de l’heure de l’opération. Sinon, cela pourrait la compromettre.
Ceux parmi eux qui survivront à cette opération lui diront merci après.
Pendant ce temps, ceux d’entre eux qui avaient eu vent de cette opération, pris de peur et de panique, avaient commencé à faire partir leurs familles en Europe et en Amérique pour les y mettre en sécurité.

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE. LA SUITE DEMAIN.