Soro Guillaume, depuis l’Italie: Alassane Ouattara est le pire des dictateurs que la Côte d’Ivoire ait connus… Houphouët, Bédié, Guéi et Gbagbo étaient mieux
Guillaume Soro a rencontré ses partisans au cour d’une crush party à Milan en Italie ce samedi 02 novembre 2019. L’ancien président de l’hémicycle Ivoirien a réitéré une fois de plus son ambition de se présenter à l’élection présidentielle de 2020, et à fustiger les agissements de ses anciens alliés du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
« J’ai décidé d’être candidat et je suis déterminé », a déclaré Guillaume Soro dans une salle archi-comble de partisans. Et d’expliquer le choix de cette décision : « Aujourd’hui je suis candidat parce que je ne suis pas satisfait de mon pays ». « La démocratie pour laquelle nous nous sommes battus n’est hélas pas au rendez-vous en Côte d’Ivoire. La démocratie est en péril, elle est en danger. J’avais le choix entre, soit me coucher pour avoir le foin ou dire non. Je ne suis pas un hypocrite. Quand on s’est battu, ce n’était pas pour que les gens aillent en prison, pour ne pas que les libertés fondamentales soient embrigadées. Nous nous sommes battus pour une Côte d’Ivoire pleinement en démocratie », a avancé le président du Comité politique.
Faisant allusion au militant du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire (RACI), Kognon Soro assassiné lors d’un meeting dudit parti à Korhogo, Guillaume Soro a pointé du doigt le laxisme de la justice qui selon lui est prompte à attraper des députés pour les mettre en prison pour un tweet, mais lente quand il s’agit de mettre un tueur en prison. « Ce n’est pas ça que nous avons souhaité pour notre pays. On ne s’est pas battus pour que des gens encagoulés continuent de venir enlever des gens pour soit les exécuter soit les envoyer en prison », a-t-il ajouté.
Les curieux Houphouëtistes du RHDP
Par ailleurs, l’ancien premier ministre a décrié le phénomène de retrait de « tabouret » pour ceux qui refuseraient de militer au sein du RHDP. « Houphouët a quand même accepté qu’il y ait le multipartisme et que chacun milite dans le parti qu’il souhaite. Avec Houphouët-Boigny on pouvait être Front populaire ivoirien (FPI) sans être renvoyé de son poste. Avec Houphouët-Boigny on pouvait être Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Union des socio-démocrates (USD), sans être chassé de son travail. Comment 30 après, quand tu n’es pas RHDP on te chasse ? Nous qui nous sommes battus à cette époque pour obtenir le multipartisme, je serais lâche de me coucher », a fait savoir le candidat à l’élection présidentielle de 2020, dans un tonnerre d’applaudissements.
Prince Beganssou, afriksoir.net
NB : Le titre analytique est de la rédaction de africanewsquick.net