Pour marquer le retour des Etats-Unis dans la lutte contre le réchauffement climatique, Joe Biden, le 46e président américain, frappe très fort. Le chef de la maison blanche qui organise ce jeudi 22 avril 2021, jour de la terre, un sommet climatique en visioconférence auquel participe une quarantaine de dirigeants de la planète, promet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de son pays d’entre 50% et 52% d’ici 2030 par rapport à 2005.
C’est quasiment le double de l’ancienne promesse des Etats-Unis d’opérer une diminution comprise entre 26% et 28% à l’horizon 2025. En faisant cette déclaration, le démocrate entend rompre avec le discours climatosceptique du républicain Donald Trump et montrer l’exemple aux autres « grands pollueurs » de l’environnement.
Le sommet qui se tiendra sur deux jours – 22 au 23 avril – verra la participation de dirigeants tels que les présidents chinois Xi Jinping, russe Vladimir Poutine, indien Narendra Modi, français Emmanuel Macron ou encore le pape François.
Tous devraient, à l’instar de Joe Biden, engager leurs pays respectifs dans les objectifs de réduction drastique des effusions polluantes de la planète. Mais ils ne devraient pas donner un blanc-seing au chef de l’exécutif américain qui doit encore montrer des gages de constance de son pays dans la lutte contre le réchauffement de la terre. «Un mauvais élève qui revient sur les bancs de l’école après avoir séché les cours». C’est ainsi que Pékin avait décrit le retour américain dans l’arène climatique.
Serge YAVO