En effet, il se raconte de plus en plus qu’Amon Tanoh Marcel veut se porter candidat à la prochaine présidentielle. Une velléité de candidature qui serait née du refus de ce dernier de cautionner le choix d’Amadou Gon Coulibaly qui serait le dauphin du président Alassane Ouattara. Au fur et à mesure que l’on s’achemine vers les présidentielles de 2020, des velléités de candidatures se multiplient au sein du Rhdp unifié.
Après celle d’Amadou Gon Coulibaly, Hamed Bakayoko, l’actuel ministre de la Défense, est cité et maintenant, le ministre des Affaires étrangères, Amon Tanoh Marcel. Ce dernier ne cacherait donc plus ses ambitions. Et puisqu’en politique, rien n’est fortuit, il se dit que la dernière mesure prise par le président de la République, selon laquelle « tous les ministres devront d’abord avoir son autorisation avant de sortir du territoire national », serait précisément dirigée contre les potentiels candidats dont Amon Tanoh Marcel.
Pour les analystes, une telle décision viserait à empêcher ces potentiels candidats d’aller nouer de solides relations à l’extérieur et renforcer ainsi leurs ambitions. Une autre mesure et non des moindres serait en préparation contre le natif d’Aboisso. Celle qui l’éjecterait du Gouvernement car le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amadou Gon, n’aurait pas apprécié qu’Amon Tanoh Marcel ait vu d’un mauvais œil le choix qu’Alassane Ouattara aurait porté sur sa personne pour tenir le flambeau du Rhdp unifié en 2020.
Des indiscrétions indiquent qu’une décision serait en préparation pour sortir Amon Tanoh Marcel du Gouvernement. Tous ces faits ont apporté de l’eau au moulin de nombreux observateurs qui finissent par se poser la question : pourquoi Amon Tanoh Marcel n’était pas, samedi dernier, au meeting du Rhdp unifié à Yamoussoukro.
MK (lereveil.net)