la ville d’Abengourou a accueilli un atelier de renforcement des capacités du 4 au 5 decembre destiné aux forces de l’ordre de la région de l’Indénié-Djuablin. Cet atelier, initié par l’ONG Solidaridad, avait pour principal objectif de renforcer l’application des lois relatives aux droits des enfants, avec un accent particulier sur la lutte contre le travail des enfants dans les filières du cacao et du palmier à huile.
Lors de cette rencontre, les participants ont été formés sur le cadre juridique et institutionnel en matière de lutte contre le travail des enfants. Les sessions de formation ont mis l’accent sur la protection sociale des enfants victimes, dans l’optique de garantir leur réintégration et leur bien-être. Ces échanges s’inscrivent dans une dynamique de lutte coordonnée pour éradiquer ce fléau qui constitue à la fois une violation des droits fondamentaux et un frein au développement durable.
Dans son allocution, Mme Olive M’Bahia, Directrice Pays de Solidaridad – West Africa, a souligné l’importance et l’urgence de cette initiative. « Le travail des enfants demeure un défi majeur pour les filières du cacao et du palmier à huile en Côte d’Ivoire. Ce renforcement des capacités des forces de l’ordre est une étape essentielle pour mieux appliquer les lois existantes et protéger nos enfants, tout en soutenant les efforts de durabilité dans ces secteurs. Nous sommes convaincus qu’une action concertée entre les acteurs publics et privés permettra d’obtenir des résultats tangibles pour les générations futures », a-t-elle déclaré.
Il convient de rappeler qu’en Côte d’Ivoire, les secteurs du cacao et du palmier à huile, qui constituent des piliers économiques du pays, restent marqués par des pratiques de travail des enfants. L’atelier représente une avancée significative dans la mise en œuvre des politiques publiques visant à garantir un environnement de travail éthique et respectueux des droits humains.
Par cette initiative, l’ONG Solidaridad réaffirme son engagement à collaborer avec les autorités nationales et les parties prenantes pour mieux protéger les enfants et promouvoir des chaînes d’approvisionnement durables.
Valerie BOUASSAT