Réforme de la CEI-Agnès Monnet, Sg du Fpi: «Nous voulons que les discussions touchent tout le processus électoral… Il ne sera pas seulement question de la composition de la Cei»
On a élargi d’abord le cercle des participants au-delà de ceux qui avaient été associés à la rencontre gouvernementale du 21 janvier. Et d’ailleurs, c’est ce que nous avons voulu, une concertation inclusive. Mais nous avons aussi fait la précision au niveau des partis de l’opposition. On a échangé librement, ce qu’on retient, c’est que nous avons mis en place un comité de rédaction qui va se charger de pondre une déclaration et adresser un courrier au Gouvernement pour dire comment nous voyons les choses. Du point de vue de la méthode, on a des préalables techniques qu’on va transmettre au Gouvernement pour dire que si la concertation doit déboucher sur une reforme en profondeur de la Cei, c’est ce que tout le monde veut. En ce moment là, nous ne pouvons pas nous restreindre dans les limites que le Gouvernement a indiqué, aussi bien au niveau de l’objet qu’au niveau des délais. Quand je parle de l’objet, c’est que nous, nous voulons élargir cet objet là. Il ne sera pas seulement question de la composition de la Cei, mais il s’agira de tout le processus électoral et les institutions impliquées dans ce processus-là. Par exemple, le Conseil constitutionnel. Et nous voulons qu’on aille jusqu’au découpage électoral, au code électoral. C’est tout cet ensemble-là que nous voulons comme objet de ces négociations que nous venons d’entamer. En ce qui concerne l’Eds qui n’aurait pas voulu s’associer, là, je ne peux pas répondre. J’ai constaté que l’Eds n’était pas là, mais je ne peux pas répondre.
Propos recueillis par Diarrassouba Sory et Jérôme N’dri (Le Nouveau Réveil)