Pendant que leurs enfants étudient en Europe, Alassane Ouattara et Kandia Camara abrutissent nos enfants: ‘’Kandiarousse’’ s’invite dans le livre de Cp2…trop de fautes
Un livre de français de la classe de Cours préparatoire deuxième année (CP2) est truffé de fautes d’orthographe. Pourtant, il fait partie des manuels agréés par Kandia Camara, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Les fautes d’orthographe sont devenues monnaie courante chez les nouvelles générations. Les élèves de CP2 ont été surpris de constater des fautes autant graves qu’élémentaires, à la page 103 de leur manuel scolaire intitulé, « Mon cahier au quotidien » des éditions Nouvelles éditions ivoiriennes et le Centre d’édition et de diffusion africain (NEI-CEDA), une filiale du géant français de l’édition Hachette. En effet, à cette page qui montre les différentes déclinaisons des articles, l’on constate d’énormes fautes : « un truelle ; un gazelle ».
Alors que ce livre est destiné à la formation des enfants dont l’âge varie entre sept et huit ans. L’éditeur n’est-il pas au courant de ces fautes ? Qu’attend-il pour éditer une nouvelle version ? Pour l’heure, le Ministère de l’Education Nationale, de l’enseignement Technique et de la Formation Professionnelle n’a osé réagir à cette situation. La popularisation du service de messagerie SMS (Short Message Service) est l’une des raisons qui fait que le niveau des apprenants baisse au fil du temps en orthographe.
Mais lorsque le manuel scolaire se met dans la danse, il faut craindre pour le niveau des élèves. Rappelons que le taux de réussite national du CEPE à la session 2019 est de 84,48 %, celui du BEPC est de 57,31 %, et celui du Baccalauréat est de 41,23 %. Ces taux hormis le CEPE, a indiqué Nimaga Dosso, directrice de la DECO, sont en baisse comparativement à la session de 2018.
La question qu’on se pose dès lors, est : comment la ministre Kandia Camara, elle-même enseignante de collège, a-t-elle pu valider l’édition d’un tel livre ? En effet, avant qu’un livre ne soit choisi pour le programme scolaire, il doit être validé par le ministre de tutelle. Cela suppose que ses services ont fait toutes les vérifications et corrections nécessaires auparavant.
Karina Fofana (afriksoir.net
Nb : le titre est de la rédaction de africanewsquick.net