Mohamed Bazoum a été déclaré mardi 23 février 2021, vainqueur du 2e tour de la présidentielle au Niger, avec 55,75% des voix par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les résultats favorables au candidat du parti au pouvoir demeurent provisoires jusqu’à ce qu’ils soient confirmés par la Cour Constitutionnelle.
La victoire de Mohamed Bazoum, ancien ministre de l’intérieur du président Mahamadou Issoufou, sonne comme la continuité dans la gestion du Niger, pays qui fait face à d’énormes défis sécuritaires et économiques.
Pour nombre d’observateurs, l’insécurité et l’extrême pauvreté dans lesquelles baigne le pays depuis plusieurs années, restent les dossiers prioritaires auxquels devrait s’attaquer le nouveau président élu. En effet, le Niger est attaqué par les groupes djihadistes tels que Boko Haram et l’Etat islamique, et apparaît au bas du tableau des pays les plus pauvres de la planète.
Mohamed Bazoum devient le deuxième président démocratiquement élu et son élection est inédite car c’est la première fois que le pays vit une alternance entre deux présidents élus. Dès l’annonce de l’élection de Mohamed Bazoum, avec 55,75% des voix, les partisans du candidat malheureux Mahamane Ousmane, ancien président, ont dénoncé un hod-up électoral.
Serge YAVO