Maurice Kakou Guikahué (Pdci-Rda): «Voici ce que Aboudrahamane Sangaré a dit avant sa disparition à propos de notre plateforme»

Maurice Kakou Guikahué (Pdci-Rda): «Voici ce que Aboudrahamane Sangaré a dit avant sa disparition à propos de notre plateforme»

La 118e Session du Secrétariat exécutif du Pdci-Rda a eu lieu, ce mardi 6 novembre 2018. Suite à cette réunion, Pr Maurice Kakou Guikahué, chef dudit Secrétariat, a échangé avec la presse.

Monsieur le secrétaire exécutif en chef, vous venez de présider une réunion, quels sont les grands points qui ont fait l’objet de cette rencontre ?
Après le 6ème congrès extraordinaire, nous avions tenu la 117ème session au cours de laquelle, nous avons analysé et mis en exécution le discours d’orientation du président et nous y avons retiré 4 éléments majeurs. C’est-à-dire, aller expliquer les résolutions du 6èmecongrès, puis, voir comment mener une stratégie pour avoir de nouveaux militants pour compter sur nous-mêmes. Ensuite le redimensionnement des structures de base. Ces propositions ayant été acceptées, nous avons travaillé concrètement là-dessus. Nous avons préparé la note d’orientation de la tournée. Parce que nous irons avant la fin de l’année 2018 à une grande tournée d’explication et d’information dans nos bases pour expliquer le cheminement de tout ce qui s’est passé depuis le 17 juin 2018 au bureau politique jusqu’au 6èmecongrès extraordinaire. Cette note est donc en préparation. Nous avons aussi discuté de redimensionnement des délégations. Il y a certaines délégations qui sont vastes, donc, nous avons travaillé là-dessus et dans les jours qui viennent, le secrétaire exécutif chargé des délégations et des sections va rencontrer les délégués des zones touchées pour voir comment rendre les territoires gérables et éviter les chevauchements. Nous avons aussi travaillé sur un dossier important qui est comment avoir de nouveaux militants. Parce que depuis le 6ème congrès extraordinaire et la sortie du Pdci-Rda du Rhdp, nous avons des anciens qui s’étaient mis en congé du parti, qui reviennent tout comme beaucoup d’universitaires, ce qui m’a agréablement surpris. Ils commencent à payer leur carte et beaucoup de jeunes également qui adhèrent au Pdci-Rda. Il y a un accroissement du nombre de nouveaux adhérents. Donc, nous avons pensé que tout ça doit être organisé, bien encadré pour que ces militants soient des militants vraiment fidélisés. Dans les jours qui viennent, nous vous dirons exactement quelles sont les dates des missions. Nous vous ferons part des chefs de délégations qui vont conduire ces missions. Nous vous donnerons aussi le programme. Comment lancer le processus d’adhésion de nos militants et également la politique de relance des cotisations des militants de base.

Le Pdci a recruté deux avocats français. Cela fait débat sur les réseaux sociaux. Des personnes affirment que le Pdci a des avocats ivoiriens et il part chercher des avocats français. Qu’est ce qui a motivé ce choix ?
Savez-vous qu’il y a des avocats ivoiriens qui vont plaider au barreau de Paris ? Les avocats vont partout. C’est une question d’objectifs. Nous avons un collectif d’avocats que nous avons enrichi par deux nouveaux avocats pour défendre les intérêts du Pdci-Rda. Tout a été focalisé sur les contentieux, parce que c’est l’actualité et les élections, mais surtout, notre problème majeur, c’est comment nous restituer notre logo. Parce que la justice ivoirienne a dit qu’elle était incompétente en ce qui concerne notre logo alors qu’il est déposé régulièrement à l’Oapi. Nous avons payé nos cotisations, le logo nous appartient. Donc, nous sommes allés chercher d’autres personnes pour trancher ce problème du logo du Pdci-Rda qui ne doit plus être sur les armoiries du Rhdp parti unifié, d’autant plus que le Pdci-Rda ne fait plus partie ni du groupement politique Rhdp, encore moins du Rhdp parti unifié.

N’est-ce pas la qualité des avocats… ?
Mais nous avons des avocats de bonne qualité, mais ce sont des qualités qui s’accordent. Nous avons aussi de bons avocats. Nous avons eu la chance aussi de tomber sur des avocats français qui ont un bon CV, en synergie donc avec nos avocats. Eux-mêmes, ils l’ont dit, que nos avocats avaient fait un travail formidable et qu’ils vont les appuyer. Et c’est tout à fait normal que nous ayons des avocats étrangers. Même l’Etat de Côte d’Ivoire a des avocats français.

Un journal de la place qui a écrit que ces avocats sont venus pour internationaliser le contentieux et salir l’image de la Côte d’Ivoire ?
La Côte d’Ivoire est dans le concert des nations. Tout ce qui se passe en Côte d’Ivoire est connu, est su. Maintenant si leur présence peut nous aider à donner plus d’échos à l’extérieur, ça nous arrange.

Le ministre Adjoumani dans sa conférence de presse est revenu sur des chiffres donnés par le ministre Jean Louis Billon, concernant la création de communes au nord et au sud. Il a annoncé que le président Alassane Ouattara, n’a pas créé…. ?
Le président Ouattara n’a pas créé de communes, mais il a été décidé. Nous avons écrit et le président Bédié a discuté avec le président Ouattara. Nous avons fait le découpage et nous avons dit que ce n’est pas normal. Car il y a des sous-préfectures qui existent depuis plus de 15 ans qui n’ont pas de mairie. Il y en a quelques unes. Dignago, Bayota, Gnagbodougnoa, ça fait longtemps. Il y a 400 sous-préfectures créées, mais elles ne sont pas toutes fonctionnelles. Nous avons dit qu’il y a 100 sous-préfectures fonctionnelles qui, depuis plus de 10 ans, devraient avoir un maire. Au lieu d’aller prendre seulement 4 mairies : Gbéléban, Attiégouakro, N’douci, Assinie. On nous a dit que Gbéléban et Attiégouakro étaient département, je comprends. Mais Assinie et N’douci, ne sont pas départements. Donc, autant, on a fait Assinie et N’douci, on aurait pu faire beaucoup de mairies. Chez moi, Gnagbodougnoa doit être mairie. Ça fonctionne comme sous-préfecture depuis 2000. Ça fait 18 ans. Dignago, ça fait longtemps, Bayota alors là, ça fait des lustres que c’est une sous-préfecture. Donc, le découpage a été mal fait, le Gouvernement a trié et n’a pas été juste. Je le dis le Gouvernement n’a pas été juste. Il y a des sous-préfectures ouvertes depuis 20 ans qui n’ont pas de mairies, mais méritaient d’avoir des mairies. C’est ce que le Pdci veut dire. On n’a pas dit que les anciennes communes ont été ouvertes. Une décentralisation, on le sait est progressive. Sous le Pdci, on a créé beaucoup de communes au nord. C’est une bonne chose, mais le Gouvernement actuel avant les élections de 2013, pouvait créer au moins 100 nouvelles communes. Et je sais ce que je dis, nous avons argumenté et le dossier a été défendu par le président Bédié et ça n’a pas été accepté. Ce que nous disons est mathématique, ce n’est pas du verbiage. On dit qu’il y a 69 communes pour 466 000 électeurs au nord et il y a 28 communes pour 2 000 000 d’électeurs au sud. Vrai ou faux ? Moi, je suis scientifique, lui, il est littéraire, mais il y a des littéraires cartésiens aussi.

A entendre le ministre Adjoumani, il n’est pas opportun ce redécoupage souhaité ?
Pourquoi ? Je reprends pour dire que ce qu’on appelle redécoupage, c’est transformer en communes, les sous-préfectures fonctionnelles de plus de 15 ans. Il y en a 100, c’est ce qu’on dit. Comment un sous-préfet peut être dans une localité pendant plus de 20 ans comme Bayota et il n’y a pas de mairie. Bayota est plus peuplé que Ouragahio. Dignago, ça fait au moins 18 ans. Je cite ce que je sais, sinon il y en a beaucoup. Assinie et Gbéléban, ne sont pas des départements. Quelles sont les raisons qui ont transformé le cas de ces deux villes. Ce n’est pas une jalousie, j’applaudis leur promotion, mais pourquoi elles sont transformées en communes et Bayota ne l’est pas? C’est la question que je pose. Donc, c’est mal découpé et j’insiste que c’est mal découpé. Il n’y a pas eu de justice du Gouvernement.

Comment faire alors pour que justice soit faite ?
Quand le Pdci va revenir au pouvoir en 2020, on va régler tout ça. Ce que le ministre Billon a voulu démontrer, c’est qu’il y a 69 mairies pour 400 000 électeurs, pendant qu’il y a 28 mairies pour 2000 000 d’électeurs. C’est vrai ou c’est faux ? Il faut qu’on nous réponde.

Sur la réforme de la Cei, le ministre Adjoumani estime que le président de la République va procéder à une large consultation ?
Monsieur le journaliste, en 1957, après la victoire du Pdci, tous les partis politiques se sont sabordés. Ils ont fait un consensus pour créer un parti unique : le Pdci-Rda. En 1990, le consensus a été rompu, il n’y a pas un consensus qu’on ne remet jamais en cause. Le consensus d’hier-là, il doit être rompu maintenant. C’est ça. Il ne faut pas s’arcbouter à une notion de large consultation. On veut que le président consulte encore.

Selon vous quand devrait intervenir la reforme ?
Je n’ai pas le calendrier, mais pour nous, c’est notre priorité.

Il y a un député de votre groupe parlementaire (Pdci) qui a déjà introduit une proposition de loi. Quelles actions vous menez pour l’appuyer ?
Ce que nous voulons dire, c’est que la Cei (Commission électorale indépendante), ce n’est pas l’affaire d’un seul parti politique. C‘est une affaire de tous les partis politiques y compris le Rhdp-Rdr, de toutes les structures de société civile, parce que, comment pouvez-vous comprendre, comme celui que vous citiez tout à l’heure à l’occasion de la fête de l’Adayé à Bondoukou, qui disait que ce n’est pas normal que des gens soient tués pendant des élections. Donc tout le monde aujourd’hui, sait que ce n’est pas normal qu’on perde des vies humaines pour une simple élection. Ce n’est pas une question de personne. On dit que Youssouf Bakayoko est Pdci. Ce n’est pas une question de Youssouf Bakayoko, c’est une question de système, d’une organisation, d’une structure qu’il faut repenser. La question fondamentale : ce qui a été hérité de la crise, après 10 ans sans crise, est-ce qu’on poursuit avec cette structure ? Est-ce qu’on fait une Cei des partis politiques ou on fait une Cei sans partis politiques ? Voilà les questions qui sont posées. Ce sont des questions de fond dont nous allons débattre. Parce qu’on avait fait une Cei de partis politiques, parce qu’on ne se faisait pas confiance mutuellement puisqu’on revenait de Linas Marcoussis. Il fallait que tout le monde soit dedans. Il y a des groupes qui étaient dedans qui n’existent plus, tels que les Forces nouvelles. Donc, on est arrivé à un niveau où il faut reprendre les choses. C’est comme quelqu’un qui a une plaie, il l’a bande mais il ne la soigne pas. Non. Il faut mettre la Cei à plat. Personne ne doit plus mourir en Côte d’Ivoire, parce qu’il a voté. Si les gens continuent de mourir, personne finalement ne pourra nous voter. Parce qu’ils vont estimer que s’ils nous votent, ils vont mourir. C‘est une façon d’augmenter le taux d’abstention qui est déjà élevé. Les gens disent : moi je préfère rester dans mon coin au lieu d’aller mourir. C’est comme quand les médecins font la campagne. On ne doit plus mourir en mettant au monde un enfant. C’est pourquoi, il y a un programme de maternité sans risque. De la même façon, on ne doit plus mourir en votant en Côte d’Ivoire. C’est un grand programme qu’il faut mettre en place.

Le ministre Adjoumani par rapport à 2020 a indiqué qu’au Rhdp, ils ont les hommes, les jeunes, les femmes et les moyens, ne craignez-vous pas comme le disent déjà certains que le régime en place donne les moyens pour leur développement à des collectivités qui lui sont acquises et rien du tout ou presque aux autres ?
On appelle ça la male gouvernance. Tout le monde paye des impôts mêmes les mairies et les régions qui n’ont pas voté le Rhdp payent des impôts. L’argent qu’on donne, c’est la redistribution des impôts que tout le monde paye et des richesses du pays. Si par exemple, vous extrayez le pétrole dans notre zone où nous avons la mairie et la région, est-ce que vous pouvez vous empêcher de nous développer ? Voulez-vous que nous bloquions tout pour extraire nous-mêmes le pétrole ? Ou qu’on prenne nos richesses pour nous développer ? C’est donc la mauvaise gouvernance. C’est un discours de propagande qu’Adjoumani a fait, mais le président Ouattara qui est un ex-dirigeant du Fmi ne peut pas s’amuser à ce jeu-là.

Dans les propos du ministre Adjoumani, on a cru entendre qu’à Bassam, ce sont des militants Pdci qui ont hué le roi… ?
Moi, je ne suis pas à Bassam.

On a vu des cadres du Pdci qui, après leur victoire, sont allés déposer leur valise au Rhdp ?
Ça me gène d’en parler. Je ne citerai pas de nom, parce qu’on ne cite pas les contemporains. Il y a quelqu’un du Fpi qui a été élu, qui est dans l’administration qu’ils ont approché. Ils l’ont menacé et il a dit essayez, vous allez voir. Il leur a même dit que quand Gbagbo était président, tout le monde travaillait ici. Que lui, il est Fpi, mais qu’il y avait des gens qui avaient de gros postes, des directeurs qui n’ont pas cessé de travailler. Aujourd’hui, si le président Ouattara est là, il est là pour tous les Ivoiriens, il est président de tous les Ivoiriens, tous les Ivoiriens doivent travailler. Et il y a un article de la constitution qui dit qu’on ne doit pas regarder la coloration politique et l’idéologie pour nommer les gens aux emplois supérieurs. Que le président nomme un directeur, c’est un ajout. Mais, ce n’est pas parce qu’on n’est pas de son parti qu’on ne doit pas être fonctionnaire. Il faut faire la différence entre le fonctionnaire et le directeur. Le directeur, c’est une responsabilité qu’on vous donne, mais le fonctionnaire, c’est ce que votre compétence vous a donné. Or actuellement, on va jusqu’à menacer des fonctionnaires, c’est grave. Il leur a dit : essayez. Et ils lui ont collé la paix. Mais, je veux dire aussi que nos élus aussi, ils prêtent le flanc, soyons honnête. Pourquoi, on ne va pas vers certaines personnes et on va vers d’autres ? Il y a aussi ton profil qu’on regarde, ta psychologie. Ce n’est pas tout le monde qu’on approche.

Il y en a qui disent que le Pdci les a abandonnés.
Le Pdci n’a abandonné personne. Celui qui l’a dit, il était trésorier avant que le Rdr ne soit au pouvoir. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il est trésorier. On l’a nommé délégué du Pdci. Si quelqu’un veut partir, il s’en va. Ce n’est pas la peine de chercher des alibis. Si aujourd’hui, vous ne voulez plus être dans un parti, c’est votre droit. Je ne sais pas pourquoi il y a beaucoup de polémiques. Et puis, les gens écrivent souvent que le Pdci a géré le pouvoir avec le Rdr et maintenant il s’en va. Je veux dire une fois pour toute. Il n’y a jamais eu de problème du Rhdp. Il y a eu des problèmes de réglages. Le président Bédié nous a toujours contenus, il a dit que ça va se faire. Il n’y a pas une organisation où tout le monde est content parfaitement, mais on était dans notre Rhdp. Ce que vous devez savoir, vous les journalistes, je vous dis toujours, ce que vous devez véhiculer c’est que le Pdci est sorti du Rhdp parce qu’à un moment donné, on a voulu la dissolution du Pdci, c’est tout. Le Pdci n’a jamais dit : oui le pays est mal géré, on a jamais fait ce discours. Le Pdci dit qu’il ne veut pas sa dissolution et que comme le parti unifié, c’est pour faire sa dissolution, nous ne sommes pas dedans. Et puis comme c’est ce qui pose problème, on se retire pour que tous les problèmes soient réglés. Ne voyez-vous pas qu’en ce moment, tous les problèmes sont réglés ? On n’est plus dans le Rhdp, c’est fini, tous les problèmes sont réglés. On n’a plus cette insomnie de Rhdp, c’est fini. On n’est plus dedans. Nous, nous prenons notre destin en main. D’abord, on va à une plate-forme où on se respecte mutuellement et le cadre du parti unique est révolu.

Justement, pouvez-vous nous donner des nouvelles de la plate-forme ?
Ça se met en place. Houphouët Boigny nous a dit que le tigre quand tu le sens bouger, c’est qu’il a sa proie.

Des militants sont partis au Rhdp, mais ils continuent de dire qu’ils sont militants Pdci.
Allez-y leur poser la question, ils vont vous répondre.

Monsieur le ministre avec le décès du ministre Aboudrahamane Sangaré du Fpi, des militants ont des craintes par rapport à la mise en place de la plate-forme avec le Fpi. Pouvez-vous rassurez ?
Le ministre Sangaré dans une interview avait dit que le jour où il disparaitrait, le travail doit continuer. Donc la plate-forme c’est tous les partis politiques, il n’y a pas que le Fpi. C’est tous les partis politiques. Je profite de cette occasion pour réitérer encore nos condoléances. Après, nous allons continuer le travail, comme lui-même il l’a dit dans une interview. Nous tous, nous sommes appelés à disparaitre, mais le travail doit continuer.

Un dernier mot ?
Oui, ces derniers temps, il y a des polémiques. On attribue des paroles au président Bédié, alors que vous savez que le président ne parlera jamais de xénophobie, etc. Le président a dépassé tout ça. Je le dis souvent, que je suis dépassé que des journalistes du Rdr puissent écrire aujourd’hui des choses sur Bédié. Quand Bédié demandait à tous ses cadres de s’asseoir pour que Ouattara soit le seul candidat en 2015, il n’était pas tribaliste ? Non, arrêtons tout ça. Nous avons au Pdci, deux sites officiels. Sur les réseaux sociaux, c’est pdcirda.ci et Pdci 24 Tv. On n’a pas d’autres sites. Si des gens nous aident et qu’ils créent des sites, il faut qu’ils nous appellent pour qu’on les valide et qu’on en contrôle le contenu. Ce n’est pas parce que quelqu’un se lève pour dire qu’il s’appelle Pdci, que ce qu’il publie, c’est Bédié qui lui a dit de le faire ou que c’est Guikahué qui l’a autorisé. Je m’en inscrits en faux. Bédié est un homme généreux, il l’a prouvé à plusieurs titres. Même si les gens n’ont pas envie de lui dire merci, qu’ils le laissent tranquille.
Propos recueillis par Guy T. et D. Sory

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