À l’ouverture du séminaire d’information sur la mise en œuvre de la stratégie de l’état civil, le 14 novembre 2022 à Yamoussoukro, le Directeur général de l’Office national de l’état civil et de l’identification (ONECI), Christian Ago Kodia, a présenté les innovations de la loi de 2018 sur l’état civil aux acteurs de l’identification.
« La nouvelle loi sur l’état civil intègre plusieurs innovations, notamment les nouveaux mécanismes de déclaration et d’enregistrement des faits d’état civil avec de nouveaux acteurs ainsi que l’utilisation des procédés informatiques et des logiciels dans la collecte, le traitement, la centralisation et l’archivage des données », a indiqué Christian Ago Kodia.
Ces innovations, selon lui, visent à rapprocher davantage les services d’état civil des populations et à faciliter l’enregistrement des faits d’état civil pour tendre vers le taux de déclaration de 100% et la disponibilité en temps réel de statistiques vitales.
Le Directeur général de l’ONECI a déploré les dysfonctionnements constatés dans le système d’enregistrement des faits d’état civil. « 40% des déclarations de naissance étaient effectués sur la base du jugement supplétif et seulement 20% des décès étaient déclarés dans les centres d’état civil », a-t-il fait savoir.
C’est cette faiblesse survenue dans le processus de déclaration des actes qui, à l’en croire, a motivé le gouvernement ivoirien à entreprendre la modernisation de son système d’état civil. Et ce, à travers la collecte sanitaire, communautaire et l’utilisation des procédés informatiques et des logiciels.
Christian Ago Kodia a rappelé la création du logiciel « Cityweb » pour maximiser davantage le taux des déclarations de naissance dans le pays. Après une phase pré-pilote menée dans le District Autonome d’Abidjan, ce sont 21 centres principaux d’état civil, et environ 100 centres de santé, qui ont été formés puis dotés de smartphones et de matériels informatiques à l’effet de collecter, d’enregistrer et de transmettre les informations relatives aux faits d’état civil.
Il s’est dit convaincu qu’au sortir de cette rencontre, les acteurs de l’état civil pourront s’approprier des informations nécessaires pour une gestion optimale et uniforme du système de l’état civil à l’effet de l’inscrire comme un outil de développement.
Environ 757 acteurs dont des Sous-préfets, des maires, des magistrats et des directeurs généraux de la santé prennent part à ce séminaire.
Source: Autre presse