La Commission électorale indépendante (CEI) a présenté, mardi 23 février 2021, le mode opératoire des élections législatives qui sont prévues en Côte d’Ivoire le 6 mars prochain. Selon son président Ibrahime Coulibaly-Kuibert, le mode opératoire « est l’ensemble des règles qui déterminent l’exécution de cette élection ».

Principaux destinataires de cette présentation, les candidats à la députation ont été instruits de sorte que, selon les termes du président de la CEI, l’organe en charge des élections en Côte d’Ivoire et les différentes parties prenantes aient « une compréhension égale des règles du jeu ».

Il en va ainsi du contentieux électoral qui « porte sur la sincérité du vote et non sur les irrégularités ». En cas de contentieux, « il faut commencer par nous saisir avant le Conseil constitutionnel », a conseillé Coulibaly-Kuibert. Il est revenu à Sourou Koné, premier vice-président de la CEI, de présenter le mode opératoire des législatives du 6 mars. En plus de leurs représentants présents dans les bureaux de vote, il a fait savoir que les candidats doivent en avoir dans les centres de compilation.

Partenaire de la CEI dans l’organisation dudit scrutin, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a pris une part active dans l’atelier de présentation du mode opératoire du scrutin législatif. Carole Flore Smereczniak, sa représentante-résidente, a soutenu que cette séance de travail est une contribution à la transparence du processus électoral.

Un processus qui a enregistré, contrairement à la présidentielle, la participation de la quasi-totalité des forces politiques du pays ; et qui suit allègrement son cours. La liste définitive des candidats a été publiée, les recours sont engagés et les cartes d’électeurs continuent d’être distribuées jusqu’au 27 février, un jour après l’ouverture de la campagne qui s’achève le 4 mars.

Serge YAVO