La réintroduction du visa pour les ressortissants ivoiriens voulant se rendre au Maroc est effectif depuis ce dimanche 1er septembre 2024.
En tout cas, tous les ivoiriens détenteurs des passeports ordinaires appelé aussi « passeport vert » ont dû présenter le fameux sésame afin d’avoir accès au Royaume chérifien.
« Les voyageurs ivoiriens détenteurs de passeports diplomatiques ou de service, ainsi que les bénéficiaires de visas Schengen, des Émirats arabes unis, des États-Unis d’Amérique ou du Canada ont quant à eux pu passer sans encombre les services d’immigrations de l’aéroport international Mohamed V de Casablanca », a confirmé à Fratmat.info, M. Edgard Kouhon, un cadre ivoirien en partance pour le Canada via le Maroc.
« Mon temps d’escale étant plus de 8 heures. Je voulais voir ma fille qui est étudiante à Casablanca. Je suis sortie de l’aéroport sur présentation de mon visa du Canada », a-t-il insisté. Avant de souligner que des amis à lui qui partaient en vacance à Marrakech et détenteurs des visa Schengen ont passé les contrôles de l’immigration sans encombre.
Notons que selon le gouvernement ivoirien, réintroduction du visa pour se rendre au Maroc sur une période expérimentale de deux ans vise à enrayer l’immigration illégale.
La décision intervient dans un contexte marqué par l’afflux croissant de migrants africains vers les côtes méditerranéennes, avec le Maroc comme point de transit.
« Une enquête menée en collaboration avec les services compétents des ambassades ivoiriennes et les États d’accueil a révélé que bon nombre de ces migrants clandestins se prévalent faussement de la citoyenneté ivoirienne », souligne un document officiel.
Il donne l’exemple des migrants clandestins enregistrés à Lampedusa et se prévalant de la citoyenneté ivoirienne.
« Sur les 14 800 migrants, seulement quelques dizaines ont été confirmés comme ressortissants de la Côte d’Ivoire », a révélé le texte.
De plus, la découverte de réseaux organisés utilisant de faux passeports ivoiriens et des cachets contrefaits a poussé le gouvernement à agir.
Source : Autre presse