« Les mois de mai, juin, juillet et août sont marqués par d’importantes précipitations. Malgré les efforts du gouvernement, les risques d’inondations restent élevés. Nous lançons un appel aux populations afin d’éviter tout comportement d’incivisme et de quitter immédiatement les zones à risque afin de sauver leurs vies », a indiqué Drissa Diomandé.
Le directeur de cabinet au ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de la Salubrité était, mardi 21 juin 2022, l’Invité de la conférence de presse hebdomadaire « Tout savoir sur », du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG). Une mise en garde qui n’est rien d’autre qu’une invitation du gouvernement à l’endroit des populations sur la nécessité de quitter volontairement les sites à risque afin de sauver leurs vies.
Selon ce directeur de cabinet, cette recommandation s’inscrit dans le cadre de la campagne de sensibilisation dénommée « Pour sauver ma vie, je quitte les zones à risques ». Ajoutant que l’objectif du gouvernement est de préserver les vies humaines car les personnes vivant dans ces zones « ne savent pas évaluer les risques ». Elles sont par conséquent exposées à des dangers tels que les éboulements, les inondations, etc.
Drissa Diomandé a rappelé les efforts du gouvernement qui ont consisté à construire des ouvrages de drainage ainsi qu’à construire et à curer certains ouvrages d’assainissement, à la mise en demeure des populations suivie des opérations de sensibilisation puis de libération des sites à risque.
Le Directeur de cabinet a, toutefois, assuré que les zones déguerpies seront sécurisées et aménagées afin d’éviter toute recolonisation. Le directeur de cabinet a fait savoir aux populations que le « gouvernement va continuer à assister » les personnes délocalisées.
Par ailleurs, il a indiqué que 54 sites dangereux ont été identifiés dans plusieurs communes du district d’Abidjan et qu’au total, 25 000 personnes sont concernées par les opérations de déguerpissement.
A.S. avec autre presse