Le Groupement des Editeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) a annoncé une journée presse morte dans les prochains jours, lors d’une Assemblée générale extraordinaire ce lundi 17 janvier 2022 pour dénoncer les problèmes qui minent le secteur de la presse.
« L’AGE a donc pris des mesures. L’une d’elles est d’aller à une journée presse morte. Mais nous restons ouverts aux négociations », a indiqué le président du GEPCI Zohoré Lassane.
Il a égrené le chapelet des problèmes rencontrés par les entreprises de presse tels que la mauvaise politique de distribution, le non-paiement des revenus de vente de journaux par Edipresse, la pression des imprimeurs (paiement cash), la dette fiscale…
A en croire M. Zohoré, les imprimeurs que sont Sud action média et la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (SNPECI) du groupe Fraternité Matin, exigent le paiement au comptant de l’impression des journaux, chose qui est impossible puisque Edipresse ne reverse plus les revenus des ventes de journaux depuis mai 2021. Aussi a-t-il appelé l’Etat à s’impliquer pour garantir le droit à l’information au risque de voir disparaître de près de 80% des entreprises de presse.
Le GEPCI par la voix de son président a souhaité donc que tout soit mis en œuvre pour la subvention d’une partie du papier, et le retour de la subvention aux entreprises de presse », précisant que les actions entreprises ne visent personne mais plutôt à sauver le secteur de la presse en crise.
MYNA