Le front social ivoirien en ébullition: Des enseignants annoncent une grève, après le secteur de la santé, les vétérinaires et agronomes
La série de grèves dans le secteur public ivoirien s’accentue de plus en plus. Après la santé, les vétérinaires et agronomes, c’est autour des enseignants qui annoncent une grève de 3 jours à compter du mardi 20 novembre 2018 dans un communiqué de la Coalition secteur éducation/Formation (COSEP).
«La revalorisation des indemnités de logements des enseignants du préscolaire, du primaire et du secondaire public de Côte d’Ivoire, la suppression des cours de mercredi, le paiement des 500 000 FCFA à chaque enseignant Ex-contractuel au titre de leurs émoluments non-payés de janvier à mai 2014 et l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés en 2014 pour fait de grève, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires, la mise en place des intendances intégrées aux examens et la rémunération de la surveillance ainsi que la suppression de l’emploi d’instituteur adjoint » telles sont les revendications de la coalition.
Selon le communiqué datant du 5 novembre 2018, pendant ces 3 jours de grève, tous les enseignants doivent s’abstenir de toute activité pédagogique, garder les classes hermétiquement fermées et rester sourds aux intimidations et aux appels à la reprise ne venant pas de la coalition.
«Après le dépôt du préavis de grève le 11 octobre 2018, tu viens d’épuiser le gage de ta bonne foi… Tu as constaté qu’il n’y a rien donc il n’y aura rien!», indique le communiqué signé de Pacôme Attaby porte-parole de la coalition. Notons que la coalition regroupe 7 syndicat du secteur de Education/Formation.
Roxane Ouattara, ivoiresoir.net