Le Syndicat nationale des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci) a, à travers un communiqué en date du 27 juillet 2024, lancé un appel au gouvernement pour l’apurement de la dette intérieure estimée à plus de 800 milliards de Fcfa, selon le Syndicat.
Le Synafeci déplore que sa requête soumise officiellement au gouvernement depuis le 23 janvier 2024 par le canal du ministère des Finances et du Budget ne soit ‘’pas jusqu’à présent, prise en compte’’.
« Suite aux annonces de ces derniers jours concernant les instructions de Sem Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’Ivoire pour l’apurement de la dette intérieure, le Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire, Synafeci lance un cri de détresse à l’ensemble de tous les membres du gouvernement ivoirien par rapport à la situation chaotique que vivent les fournisseurs de l’État, leurs collaborateurs (employés) et toutes leurs familles et ce, due au non-paiement de leurs créances (factures) par le Trésor public ivoirien », écrit Faustin Gré, président dudit syndicat, dans le communiqué.
« Les quelques états de factures (recueillis en quelques jours) en instance de paiement au Trésor public ivoirien sont toujours en attente de traitement et paiement malgré tous les tapages médiatiques actuels autour du paiement des factures des fournisseurs de l’Etat sans oublier la pression des partenaires commerciaux et financiers. Actuellement, les fournisseurs de l’État dans tous les secteurs d’activités y compris l’éducation nationale, c’est-à-dire, plusieurs établissements scolaires (subventions), trainent des ardoises de dettes, tous sont criblés de dettes », note-t-il.
A en croire Faustin, de nombreux fournisseurs de l’Etat sont devenus des cas sociaux et n’arrivent plus à faire face à leurs charges (salaires des employés, cotisations à la Cnps, loyers, électricité, eau, autres).
« Le Synafeci souhaite que les annonces, instructions de paiement de dette intérieure et aussi, la rencontre avec la Direction Générale des Impôts (Dgi) ne soient pas seulement des effets d’annonces », écrit Faustin Gré l’affaire relative à la Taxe spéciale d’équipement (Tse) qui l’oppose à la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire. (Cgeci). Par ailleurs, Faustin gré dénonce des rackets dans des administrations concernant le paiement des factures.
MYNA