Présent pour la première fois au Salon international de l’agriculture de Paris (SIA) depuis le 22 février 2025, le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) met en avant les ambitions et le potentiel sous-exploité de ces deux filières. À l’instar du cacao, la Côte d’Ivoire entend faire du coton et de l’anacarde des piliers essentiels de son développement économique, industriel et social.
Le cajou et le coton retrouvent aujourd’hui une place stratégique dans l’économie ivoirienne et illustrent les richesses dont regorge l’agriculture nationale.
Selon fraternité matin, Présent au SIA 2025 avec des produits de qualité et des “collaborateurs de grande compétence”, le CCA veut s’imposer comme l’une des vitrines de ce salon et du pavillon Côte d’Ivoire, qui attire de nombreux investisseurs et visiteurs en quête de nouveaux partenariats. Grâce à un management renouvelé et axé sur la performance, le secteur de l’anacarde et du coton en Côte d’Ivoire est en passe de devenir un fleuron de l’économie nationale dans les prochaines décennies.
Un exemple concret de cette dynamique est le prix fixé cette année à 425 FCFA/kg pour la noix brute de cajou, garantissant une meilleure rémunération aux producteurs et témoignant d’une gestion rigoureuse du secteur. Pour Mamadou Berté, directeur général du CCA, la nouvelle vision des autorités ivoiriennes vise à promouvoir des champions nationaux dans tous les domaines économiques. Le CCA entend ainsi jouer pleinement son rôle en accordant une place privilégiée aux acteurs ivoiriens.
Cette première participation au SIA 2025 marque une étape clé dans le programme ambitieux que la direction générale du CCA souhaite déployer. L’objectif : redonner tout son éclat à une filière qui, d’ici 2030, sera entièrement transformée.
Valerie BOUASSAT