CÔTE D'IVOIRE/ Transport
L’augmentation abusive du transport au cœur des préoccupations de la population

La cherté de la vie devenue le quotidien de la population s’empare progressivement de tous les secteurs d’activités.

Si les produits de consommation de premières nécessités à savoir le vivrier, les produits laitiers, la viande et le poisson etc. ont connu la flambée des prix, il ne fallait pas mieux espérer pour le secteur du transport contrôlé par les syndicats (gnambro, chauffeur..).

Ce sont les embouteillages et l’augmentation du carburant qui sont à la base des augmentations

Il n’y a pas un seul jour que l’on ne fasse face aux augmentations abusives du coût de transport au desiderata des conducteurs.

En effet, les usagers ne savent à quel moment les prix changent. «  le transport est devenu Cher. Et les autorités ne peuvent pas interpeller les transporteurs. En tout cas, ils font ce qu’ils veulent et il n’y a personne pour les inquiéter. » s’est plaint un usager dans la commune de Yopougon.

Yopougon bat le record des augmentations

Pour se rendre compte de cette augmentation, nous nous sommes servis d’un gbaka. Autrefois la distance Yopougon Adjamé facturée à 300 F CFA varie désormais entre 700 F et 1000 F CFA. Le mode opératoire des conducteurs en complicité avec leurs hommes de main ( apprentis) est simple. Pour mieux duper les usagers, ils divisent en deux la distance. Ainsi, D’ Adjamé liberté à siporex, le passager débourse entre 400 et 500 F. Une fois à siporex un autre chargement est opéré. C’est-à-dire Siporex à Niangon ou Palais le transport varie entre 300 et 500 F.

Les causes des augmentations du transport 

Selon les conducteurs, cette augmentation est dûe à la flambée du coût de carburant et aux embouteillages intempestifs.

Notons que, ce sont toutes les communes d’Abidjan qui vivent au rythme des augmentations du transport au vu et au su des autorités compétentes.

La population appelle de tous leurs vœux une régulation du secteur des transports. Surtout que l’on veille au strict respect des prix fixés.

 

Carlos DOGBA