11 enquêtes ouvertes pour corruption : la HABG passe à l’action

La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) annonce l’ouverture d’enquêtes sur 11 dossiers pour corruption

Le président de la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG), Épiphane Zoro Bi Ballo, a présidé une réunion du Conseil de l’institution, le jeudi 12 décembre, afin d’examiner divers cas d’infractions suspectées.

À l’issue de cette rencontre, il a été annoncé l’ouverture d’enquêtes pour 11 dossiers impliquant des agents publics soupçonnés de corruption. L’information a été rendue publique dans un communiqué officiel, transmis ce vendredi 13 décembre.

Les secteurs concernés par ces affaires incluent la santé, la construction, la jeunesse, l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, l’agriculture, les impôts, l’établissement de documents administratifs et les marchés publics. Les infractions suspectées portent sur :

• Abus de fonction,
• Concussion,
• Corruption d’agents publics nationaux,
• Avantage illégitime,
• Détournement et soustraction de deniers et titres publics,
• Enrichissement illicite.

Par ailleurs, 12 dossiers ont été rejetés, les faits dénoncés n’étant pas constitutifs de corruption ou d’infractions assimilées, selon le Conseil. Un autre dossier a fait l’objet d’un sursis à statuer dans l’attente d’informations complémentaires.

Le Conseil a précisé que les dossiers examinés seront transmis au procureur de la République près le Pôle pénal économique et financier, notamment pour les enquêtes ouvertes, ainsi que pour les avis sur les dossiers rejetés.

En outre, 3 dossiers ont été transmis aux administrations concernées pour compétence. Il s’agit de :

• La Primature,
• Le ministère du Commerce et de l’Industrie,
• Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle.

Le président Épiphane Zoro Bi Ballo a réitéré la détermination de l’institution à intensifier ses actions pour combattre la corruption sous toutes ses formes et à garantir une gestion transparente des affaires publiques.

Valerie BOUASSAT/ fratmat