L’incendie meurtrier qui a ravagé l’unité COVID-19 de 70 lits de l’hôpital al-Hussein de Nassiriya, en Irak, a tué au moins 64 personnes qui n’ont pas pu se soustraire des flammes. On dénombre aussi une centaine de blessés. Selon un dernier bilan de sources médicales, 39 corps ont ou être identifiés à l’heure actuelle.

La colère ne faiblit pas car c’est la deuxième fois, en moins de trois mois, qu’une telle tragédie survient en Irak. Le premier drame avait enregistré plus de 80 morts dans une autre unité COVID-19 située dans la capitale Bagdad.

Selon une source sanitaire de la province de Dhi Qar, dont dépend la ville de Nassiriya, l’incendie a été provoqué par l’explosion de bouteilles d’oxygène. Lors de la survenue du drame de Bagdad qui a fait plus de 80 morts, l’explosion de bonbonnes de gaz était aussi à la base de l’incendie meurtrier.

Sorraya OKAKO avec AFP