Le 9 septembre 1948, la République démocratique de Corée du Nord fut proclamée avec Kim Il-sung à sa tête, marquant la division officielle de la Corée en deux entités distinctes : la Corée du Nord et la Corée du Sud. Ce moment clé de l’histoire contemporaine a eu des répercussions considérables sur la géopolitique mondiale, en particulier dans le contexte de la guerre froide. Soutenue par l’Union soviétique, la Corée du Nord s’est orientée vers un régime communiste, tandis que la Corée du Sud, soutenue par les États-Unis, a suivi une voie capitaliste. Cette division persiste encore aujourd’hui, avec une péninsule coréenne
La Corée du Nord est un État qui couvre la partie nord de la péninsule coréenne située en Asie de l’Est. Comptant 25,3 millions d’habitants en 2016, soit la moitié de son voisin du Sud, sa capitale est Pyongyang.
Le pays est limitrophe de la Chine (1 416 km de frontières communes) au nord, de la Russie au nord-est (19 km de frontières) et de la Corée du Sud au sud (238 km de frontières). Cette dernière frontière méridionale est bordée de part et d’autre sur 2 km de largeur par la zone démilitarisée (DMZ, pour Demilitarised Zone), qui est en réalité très fortement militarisée, car surveillée au total par plus d’un million de soldats. Le Japon, proche voisin maritime, est séparé de la Corée du Nord par la mer du Japon (que les Nord-Coréens appellent « mer orientale de Corée », ou « mer de l’Est »).
La Corée du Nord est un État avec un « Front uni » dirigé par le Parti du travail de Corée (PTC). L’idéologie officielle du pays est le juche, doctrine fondée sur l’autosuffisance développée par Kim Il-sung, fondateur du régime. Ce régime socialiste fonctionne selon une logique totalitaire et a l’un des plus bas niveaux de droits de l’homme au monde d’après l’ONG américaine Human Rights Watch.