7 octobre 1950 – 7 octobre 2024
Il y a 74 ans, mère Teresa fonda les Missionnaires de la Charité

Les Missionnaires de la Charité forment une congrégation religieuse catholique fondée à Calcutta le 7 octobre 1950 par mère Teresa, religieuse albanaise appartenant jusqu’alors à la congrégation des sœurs de Lorette, lauréate du prix Nobel de la paix en 1979. Ces religieuses sont environ au nombre de cinq mille réparties dans cent trente-deux pays, la supérieure générale de l’ordre est sœur Mary Prema.

Origine

Le 16 août 1948, Mère Teresa quitte seule sa congrégation d’origine, les sœurs de Lorette afin de fonder un nouvel ordre. Dès 1949, sœur Teresa est rejointe par une ancienne cuisinière du collège Sainte-Marie puis par l’une de ses anciennes élèves, Subashini Das. L’ordre des Missionnaires de la Charité se met sur pied, et s’attelle au statut de la Congrégation afin de recevoir une reconnaissance officielle de l’Église. Principalement consacrées aux pauvres, les religieuses de la Congrégation naissante se spécialisent dans le soutien des malades et des enfants abandonnés. Dès le 22 août 1952, les Sœurs ouvrent le mouroir de Kalighat pour prendre en charge les mourants les plus démunis de Calcutta.

Les Missionnaires de la Charité, outre les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, prononcent un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres, de ceux qui ne peuvent les dédommager de leur peine, dont on n’attend rien en retour. Mère Teresa limite volontairement le travail des sœurs à une catégorie de personnes, les plus marginales, défigurées ou rejetées par la société. C’est dans une volonté d’identification à Jésus abandonné par les siens, celui qui « s’est anéanti lui-même, en prenant la condition d’esclave » (Ph 2, 7).

Dans ce cadre, le vœu de pauvreté occupe une place centrale dans la vie et la spiritualité de la Congrégation : « Nous essayons d’aider les novices à comprendre que la pauvreté, non seulement d’esprit, mais aussi de biens matériels, est liberté. Une fois qu’elles ont compris ce qu’est la pauvreté et en quoi elle consiste, elles peuvent progresser spirituellement moyennant la foi en Jésus et en l’Eucharistie ».