17 septembre 2019 – 17 septembre 2024
Il y a 5 ans, l’OMS instaurait la Journée mondiale de la sécurité des patients

Toute personne dans le monde prendra à un moment de sa vie des médicaments pour prévenir ou traiter une maladie. Cependant, les médicaments sont parfois à l’origine d’effets préjudiciables graves s’ils sont mal stockés, prescrits, délivrés ou administrés, ou s’ils ne sont pas assez contrôlés.

Les pratiques de médication dangereuses et les erreurs de médication sont parmi les principales causes de préjudices évitables liés aux soins de santé partout dans le monde. Les erreurs de médication se produisent lorsque la précarité des systèmes de médication et des facteurs humains comme la fatigue, de mauvaises conditions environnementales ou le manque de personnel remettent en cause la sécurité du processus d’utilisation des médicaments. Il peut en résulter des préjudices graves pour les patients, un handicap voire le décès.

La campagne mondiale réaffirme les objectifs du Défi mondial pour la sécurité des patients : les médicaments sans les méfaits (en anglais), lancé par l’OMS en 2017. Cette campagne vise à amener les parties concernées à établir des priorités et à prendre rapidement des mesures dans les domaines essentiels où les pratiques de médication dangereuses causent d’importants préjudices aux patients : situations à haut risque, transitions au cours de la prise en charge, polypharmacie (utilisation simultanée de plusieurs médicaments) et médicaments différents dont l’apparence ou le nom est similaire.

La Journée mondiale de la sécurité des patients est l’une des journées mondiales de l’OMS consacrées à la santé publique. Elle a été instituée en 2019 par la Soixante-Douzième Assemblée mondiale de la Santé dans la résolution WHA72.6, « Action mondiale pour la sécurité des patients ». Elle vise à sensibiliser et à mobiliser l’opinion, à mieux faire comprendre le problème au niveau mondial, à favoriser la solidarité mondiale et à inciter les États Membres à promouvoir la sécurité des patients et à réduire les préjudices qu’ils subissent.