27 août 1991 – 27 août 2024
Il y a 33 ans, la Moldavie proclamait son indépendance

La Moldavie (en roumain : Moldova) en forme longue république de Moldavie (en roumain : Republica Moldova, d’où la variante république de Moldova), est un pays d’Europe orientale, enclavé entre la Roumanie et l’Ukraine, englobant des parties des régions historiques de Bessarabie et de Podolie méridionale (dite Transnistrie). Ses paysages vallonnés comprennent des forêts, des terres cultivées, des zones humides et des vignobles. Sa capitale est Chișinău.

La partie de l’actuel territoire moldave située sur la rive droite du Dniestr a fait partie de la principauté de Moldavie (tributaire de l’Empire ottoman à partir de 1538) du XIVe siècle à 1812, date à laquelle elle fut cédée à l’Empire russe. Celui-ci en fit son « gouvernement de Bessarabie » et y organisa une colonisation entraînant l’installation de nombreuses populations autres que les Moldaves, qui restèrent cependant majoritaires.

Moldavie : Seconde indépendance

Guerre du Dniestr (1991)

Le 27 août 1991, la république de Moldavie proclame son indépendance, immédiatement reconnue par la Roumanie, puis par la communauté internationale. En décembre 1991, dans la région à l’est du fleuve Dniestr, la république moldave du Dniestr, qui comprend une grande proportion de Slaves orientaux à prédominance russophone, d’origine ukrainienne (28 %) et russe (26 %) (au total 54 % en 1989) fait secession (indépendance non reconnue par la communauté internationale) et demande son rattachement à la Russie ou à l’Ukraine ; 500 « cosaques » russophones encadrés par la 14e armée russe de la Garde (stationnée à Tiraspol) prennent le contrôle de la rive gauche du Dniestr où se trouvent 80 % des industries ; un millier de volontaires moldaves armés tentent de passer le Dniestr pour en reprendre le contrôle, mais sont repoussés (208 tués). Entre le 2 mars et le 26 juillet 1992, le conflit dégénére en engagement militaire entre les forces moldaves et séparatistes de Transnistrie, la Russie intervenant militairement aux côtés de ces derniers. Ce conflit se conclut par un cessez-le-feu et statu quo ante bellum : la Transnistrie reste de facto un État indépendant et l’établissement d’une zone de sécurité surveillée par une triple force de maintien de la paix composée de personnel russe, transnistrien et moldave.