En 66 après Jésus Christ, la Judée, province romaine depuis l’an 6 de notre ère, connaissait l’une des plus graves révoltes de son histoire. C’est le début d’une guerre de quatre ans, qui aboutit à la défaite du peuple juif et à la destruction du Temple de Jérusalem (« maison de Sainteté » désignant différents édifices religieux construits sur le mont du Temple dans la vieille ville de Jérusalem) .

En effet, en l’an 70 après Jésus Christ, face à la résistance juive contre l’Empire romain, les légionnaires romains, menés par le général Titus, fils de l’empereur Vespasien, pénètrent sur le mont du temple et mettent le feu au sanctuaire, l’un des plus imposants du monde antique. C’est un événement décisif dans l’histoire du peuple juif.

Ce qui entraîne par la suite l’exil du peuple et le début du judaïsme rabbinique. Elle a également symbolisé l’émancipation du christianisme naissant vu la réalisation de la prédication donnée des années avant par J.C dans le livre de Luc 21 : 20-21  « Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville ».

Le temple est toutefois resté central dans la cosmogonie juive, il n’en reste aujourd’hui comme vestige extérieurs que les murs de soutènement de l’esplanade construite par Hérode et les restes des arches qui permettaient l’accès à l’esplanade.