Le vendredi 13 novembre 2015, une série d’attaques terroristes coordonnées a frappé Paris et Saint-Denis. Ces attentats, revendiqués par l’organisation État islamique (Daech), ont visé plusieurs lieux emblématiques, plongeant la France dans l’horreur.
En effet trois kamikazes se sont fait exploser aux abords du stade, où se joue un match amical de football France-Allemagne à Saint-Denis, puis d’autres fusillades ont éclaté dans les 10e et 11e arrondissements de Paris, notamment au Petit Cambodge, au Carillon, à La Casa Nostra, au Café Bonne Bière et à La Belle Équipe et des assaillants ont également fait irruption dans la salle de concert du Bataclan pendant un concert du groupe Eagles of Death Metal, où trois autres terroristes ouvrent le feu sur le public, avant que les forces de l’ordre ne donnent l’assaut et les abattent. Ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France et les deuxièmes en Europe (hors attentats aériens) et le bilan des victimes fait état de 130 morts et de 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d’urgence absolue. À la suite des attaques, un état d’urgence a été décrété en France. Un important procès s’est tenu de 2021 à 2022, menant à la condamnation des personnes impliquées dans les attentats. Le seul survivant des commandos, Salah Abdeslam, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
Dix ans après les attentats la France se recueille aujourd’hui pour rendre hommage (des messes, des veillées, des plaques commémoratives seront lues et des minutes de silence) aux victimes des attentats du 13-Novembre à leurs familles et aux rescapés puis se conclura par l’inauguration à 18H00 d’un jardin mémoriel au cœur de la capitale, en présence d’Emmanuel Macron qui se rendra sur chacun des lieux des attentats. Aussi la question de la mémoire du 13-Novembre sera également au cœur du Musée-mémorial du terrorisme (MMT), qui doit ouvrir fin 2029 ou début 2030 à Paris.
Audrey Makado
