Grand-Bassam: Jean-Louis Moulot, le candidat du RHDP déclaré élu, avec une ‘’grande tristesse’’ dénonce un ‘’acte ignoble’’ de la délégation spéciale installée par le pouvoir Ouattara
Un bâtiment construit du temps colonial a été rasé, ainsi que plusieurs arbres centenaires à Grand-Bassam, ville classée patrimoine de l’Unesco. Jean-Louis Moulot, le candidat du RHDP déclaré élu aux municipales du 13 octobre dernier a dénoncé cet ‘’acte ignoble’’ sur sa page Facebook. Cette situation met à nu les premières failles de la délégation spéciale installée par l’Etat de côte d’Ivoire.
Jean-Louis Moulot le candidat du RHDP unifié déclaré vainqueur aux municipales a condamné cet acte en ces termes : « C’est avec une très grande tristesse que j’ai été informé de la démolition du bâtiment qui abritait autrefois le « Celtic Bar » et de la végétation alentour au quartier France ».
« En ma qualité d’Ambassadeur de la ville historique de Grand-Bassam, patrimoine mondial de l’Unesco, je condamne cette action qui vise à la dépouiller d’une partie de sa richesse historique et architecturale », fait-il savoir. « Le ‘’Celtic Bar’’ détruit, ce sont des souvenirs de l’époque coloniale de plus de 50 ans qui disparaissent et un pan de l’histoire de notre ville », a décrypté Jean-Louis Moulot.
« Grand-Bassam notre ville est fière de cet héritage et nous devrons tous ensemble, mettre tout en œuvre aux côtés du ministère de la culture et de la francophonie de Côte d’Ivoire pour la protéger et la préserver », a-t-il poursuivi avant de rappeler, « le long processus mené pour obtenir l’inscription au patrimoine immatériel ne devrait être bradé au profit d’intérêts individuels et égoïstes ».
« Par cette adresse, je réitère mon soutien aux acteurs culturels de Grand-Bassam en particulier, et ivoiriens en général afin de conserver l’intégrité du patrimoine et d’accompagner la restauration et la réhabilitation des bâtiments et de la végétation centenaires du quartier France », a conclu Jean-Louis Moulot. En effet, depuis l’inscription de Grand-Bassam comme un site du patrimoine mondiale de l’Unesco, certaines zones ne doivent pas être violées.
Cependant, selon des riverains, certaines familles qui avaient voulu modifier leur maison parce que n’étant plus à leur goût ont été empêché par le conseil municipal d’alors. En clair, cette situation a été favorisée parce que le préfet-maire n’a pas assez de légitimité dans la ville balnéaire. Cette action met ainsi à nu les premières failles de la délégation spéciale installée.
Karina Fofana, ivoiresoir.net
Nb : le titre est de la rédaction de africanewsquick.net