Le Malgache Ahmad Ahmad, qui avait été destitué de son poste de président de la Confédération africaine de football (CAF), il y a deux mois, par la Fédération international de football associations (FIFA), est rétabli dans ses fonctions. Cette situation est la conséquence de la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) qui avait adressé un premier avis favorable à M. Ahmad, le vendredi 29 janvier, le temps pour cette instance judiciaire internationale de mettre en place une « procédure accélérée » pour se pencher sur les impairs dont il est accusé. Dans la foulée, le TAS a suspendu les sanctions de la FIFA à son encontre, ce qui lui permet de retrouver son fauteuil à la présidence de la CAF.

Ce dimanche 31 janvier, l’intérimaire Constant Omari a acté cette décision et la CAF a pris le soin de l’explicité. En suspendant les sanctions de la FIFA, l’instance judiciaire induit que non seulement Ahmad Ahmad peut mener campagne pour les prochaines élections à la présidence de la CAF, mais en plus, la suspension des sanctions entraîne son retour au poste de président de la CAF. Pour ces élections prévues le 12 mars prochain, le communiqué qui a sanctionné la réunion du Comité d’urgence de la CAF, convoquée ce dimanche par Constant Omari, indique que le président réhabilité « va saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi » 1er février, à propos de sa candidature.

« Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du CHAN TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe », a réagi le Malgache. C’est le 2 mars que le TAS examinera la candidature d’Ahmad Ahmad et dira s’il pourra être candidat à sa propre succession.

Sorraya OKAKO avec RFI