Alors que la plupart des secteurs d’activité tentent de sortir la tête de l’eau et juguler les effets néfastes de la crise sanitaire due au coronavirus, les éleveurs africains, singulièrement ceux de l’Afrique occidentale, doivent faire face à la recrudescence des attaques terroristes, œuvres des fondamentalistes de Boko Haram et des extrémistes musulmans actifs au Mali, au Burkina, en Côte d’Ivoire et au Niger.
Des attaques qui perturbent fortement l’activité d’élevage et désorientent des populations dont la majorité vit grâce au secteur pastoral. Et au fur et à mesure qu’approche la Tabaski, l’une des célébrations cultuelles fondatrices de l’Islam, les agissements des djihadistes sont loin d’instaurer un climat de sérénité au sein de la filière bétail-viande dont les acteurs doivent imaginer de nouvelles stratégies pour assurer l’approvisionnement de la population en bêtes. Les attaques terroristes contre les éleveurs de bétail ne sont pas… La suite à lire dans BETAIL D’AFRIQUE no 005
Par Jules BOSSIEHI