Diomandé Youdé, depuis Paris Les Yvelines, à Alassane Ouattara : «La Constitution n’est pas un cahier de brouillon, on écrit aujourd’hui, on trace, on efface, demain on écrit et on efface»
Membre du Bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Diomandé Youdé, Délégué général Paris Les Yvelines du PDCI-RDA, a bienvoulu nous accordé une Interview, le mercredi 02 octobre à Paris-Rambuteau. Dans cet entretien réalisée par taresafricaine.net, Diomandé Youdé évoques tous les sujets d’actualité brulants de la vie socio-politique ivoirienne, et appelle le président Alassane Ouattara à ne pas faire la sourde oreille face aux revendications de l’opposition sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) et la gratuité des cartes nationales d’identité.
Tares Africaines: Bonjour M. Diomandé Youdé, Comment se porte la délégation PDCI-RDA Paris Les Yvelines?
Diomandé Youdé (D.Y): La délégation générale PDCI-RDA Paris Ile de France a été scindée en quatre délégations à savoir, Paris Essone, Paris Val d’Oise, Paris Seine et Marne et Paris Les Yvelines. La délégation Paris Les Yvelines se porte très bien, elle est jeune puisque le nouveau découpage a eu lieu il n’y a pas très longtemps et actuellement nous sommes en pleine concertation, consultation et organisation. C’est d’ailleurs pour cela que nous allons nous retrouver pour finaliser tout cela le 19 octobre à Chevaleret à 14h. Donc la délégation Paris Les Yvelines se porte très bien. Nous sentons une certaine motivation chez les militants et militantes et les choses s’annoncent bien.
T.A: Votre délégation compte combien de membres?
D. Y: Comme la délégation est jeune, nous sommes à la phase de l’état des lieux. Nous sommes en effet partis d’une délégation unique pour l’Ile de France, pour aboutir désormais à quatre délégations PDCI-RDA. Il faut dire qu’il y a eu à ce niveau, une évolution, car nous sommes passés de deux délégués à un seul, mais la réalité du terrain et l’importance des enjeux font que nous sommes passés à quatre délégations. Donc comme les trois autres délégations le font, pour l’instant il s’agit pour nous de faire l’état des lieux:
- des comités de base
- des sections
- des militants et même des consultations que je suis en train de finaliser pour constituer le bureau exécutif de la délégation générale Paris Les Yvelines.
J’ai presque abouti, mais on ne dit pas tout est fini tant que c’est pas fini. Au vu de tout cela, il ne sera pas possible de dire à l’heure actuelle le nombre de militants que compte notre délégation, mais ce que je pus dire c’est qu’on en aura beaucoup plus qu’auparavant, car depuis que la délégation générale a éclaté en quatre délégations, on sent une certaine émulation, une certaine effervescence de la part des militants PDCI-RDA de Paris Ile de France. Il y a une bonne ambiance, il y a vraiment un réel engouement pour le PDCI-RDA, on sent que les gens sont super motivés pour le vieux parti.
T. A.: Vous êtes à 6.000km du pays, de la Côte d’Ivoire, c’est là-bas que se jouent tous les enjeux, est-ce que vous avez les nouvelles du PDCI-RDA?
D. Y.: Je pus vous rassurer, nous suivons l’actualité du pays et de notre parti au jour le jour. Et nous savons que des choses pas catholiques se passent au niveau des gouvernants, mais nous savons aussi que de bonnes choses se passent au niveau du PDCI-RDA et de nos alliés. Donc nous suivons les choses. Mais il faut que vous sachiez que pendant deux ou trois mois, nous avons eu l’honneur d’avoir ici à Paris le président Bédié avec nous, ça a été un plaisir pour nous de le rencontrer parce qu’il nous a accordé une audience, il a aussi reçu toute la communauté ivoirienne mais grosso modo tout le monde. C’était un travail de longue haleine, le président Bédié ne s’est vraiment pas reposé par rapport à ce que nous savons, et donc on suit tout en ce qui concerne la vie socio-politique dans notre pays, et la vie de notre parti et de ses alliés.
Vous (Bédié) a-t-il laissé quelques consignes?
D. Y.: Le président Bédié, lorsque nous l’avons rencontré, nous a demandé de ne pas être coupés du pays (Côte d’Ivoire), de rester ici à Paris, mais d’avoir un regard et des actions vers notre pays, en termes de soutien à nos familles respectives, en termes de soutien au développement du pays. Il nous a demandés d’avoir à cœur notre pays. Il nous a surtout conseillé la mobilisation. Il a dit: « mobilisons-nous, mobilisons-nous pour que le moment venu nous puissions sortir massivement pour aller voter et que notre candidat qui est le candidat du PDCI-RDA puisse triompher. Donc, il nous a vraiment encouragé à travailler sur le terrain à ce niveau là.
T. A.: Il vous a encouragés à travailler sur le terrain, mais vous êtes sans ignorer qu’il y a des embûches sur votre chemin de la part du pouvoir en place, qui non seulement a débauché beaucoup de cadres de votre parti, mais procède à la poursuite de vos cadres. Quel est votre sentiment à ce propos, qu’avez-vous à dire par rapport à tous ces faits?
D. Y.: Ce qui est important ici, ce ne sont pas les cadres ou les 10 ou 15 ministres qui sont partis puisque leur départ n’entraîne pas forcément le départ des militants PDCI-RDA de leurs localités ou régions. Ceux qui sont partis sont partis, mais en même temps vous avez constaté que ça s’est arrêté. C’était devenu la mode à un moment donné, tout le monde voulait mais on s’est vite aperçu que c’était un chemin sans lendemain. Peut-être de temps en temps une ou deux personnes par-ci par-là vont se réclamer du PDCI et aller encore avec eux, mais nous, nous estimons que les vrais militants du PDCI-RDA sont toujours là. Mais ce qui est inquiétant, c’est ce que nous sommes en train de vivre actuellement avec les arrestations que je dirai arbitraires des cadres du PDCI-RDA, des attitudes hautaines des dirigeants avec des comportements qui sont de nature à porter atteintes à l’intégrité du pays, à la tranquillité, à la paix et à la réconciliation. Parce que ce comportement de gens imbus de leur personne n’est pas un comportement à encourager. Et je pense plutôt qu’il faut qu’ils se ressaisissent et gèrent le pays jusqu’en 2020 comme il doit être géré et non gérer un peu « à la hussarde ». Et c’est ça qui est inquiétant et il faut que ça s’arrête.
Cette façon de gérer c’est ce que nous voyons, mais il y a aussi ce qui est prévu et dont nous avons entendu parler, et que le président de la République a répété lors de sa visite d’Etat dans la Région du N’Zi, de son intention de modifier la Constitution. Et ça c’est gravissime parce que la Constitution n’est pas un cahier de brouillon, on écrit aujourd’hui, on trace on efface, demain on écrit on efface. Je crois qu’une fois qu’on a fini de tracer et que l’on est sorti d’une crise et qu’on a pondu quelque chose (Constitution), c’est pas en deux ans, trois ans qu’il faut revenir là-dessus, il faut attendre de voir à l’exercice s’il y a lieu de changer. Et donc les projets que nous sommes en train de voir sont des choses qui s’apparentent à du tripatouillage. Or, que ce soit en Occident ou partout où nous sommes, nous constatons qu’en Afrique les querelles, les guerres, les mésententes, tout ce qui peut être négatif pour un pays en général, proviennent des élections et surtout du tripatouillage de la Constitution pour aboutir, soit à éliminer des candidats, soit à rendre éligibles des candidats qui ne le sont pas, soit à faire en sorte que les gens qui sont intéressés se désintéressent de la politique. Mais là ils ne réussiront pas à désintéresser les gens qui s’intéressent à la politique parce que nous suivons de près ce qui se passe. Et ce tripatouillage que nous appelons acte de défiance majeur à tout un peuple n’ait pas lieu d’être.
T. A.: Alors si le tripatouillage de la Constitution dont vous parlez a lieu quelles actions le PDCI-RDA et ses alliés peuvent ou vont mener?
D. Y.: Le PDCI-RDA est un parti de paix et de réconciliation, c’est pour cela que nous continuons d’avoir confiance pour dire qu’au bout du compte nous allons nous rasseoir avec le pouvoir pour rediscuter de la Commission électorale indépendante (CEI), nous allons nous rasseoir et rediscuter des possibilités qui sont en train d’être avancées par les tenants du pouvoir de tripatouillage de la Constitution. Ils vont arrêter le tripatouillage de la Constitution et rebâtir une CEI consensuelle. J’ai espoir qu’on va se retrouver, nous continuons d’avoir confiance, mais on dort (comme le caïman) avec un œil ouvert. Pour ma part, je pense que le pouvoir doit éviter de jouer avec le feu, car nous savons tous que la Côte d’Ivoire a subi beaucoup de choses négatives, et si nous constatons que des comportements et des attitudes sont de nature à porter atteinte à la sérénité, à la quiétude, à la paix et à la réconciliation dans le pays, c’est le peuple même qui va se lever pour dire non. Et le PDCI-RDA va regarder comme tout le monde le peuple se lever. Et nous au PDCI qu’est-ce qu’on fera, on leur dira on vous avait averti de faire attention et d’éviter de toucher la Constitution, de faire attention à tout ce qui touche les élections. On a fait des propositions de redécoupage électoral et de discussions, si vous passez outre toutes les propositions qu’on fait et que vous passez au forceps, vous serez responsables de ce qui va arriver. Mais nous, nous pensons à comment faire pour que ce que nous avons vécu en 2010-2011 n’arrive plus jamais. Donc pour nous il faut réengager les discussions, interpeler et toujours interpeler les dirigeants, le président de la République qui, au demeurant, n’est pas éligible d’autant plus qu’il ne peut pas être candidat à l’élection présidentielle de 2020 compte tenu de la Constitution. Va-t-il modifier cette Constitution pour qu’il soit candidat? Ou bien va-t-il faire la modification pour empêcher Soro Guillaume et le président Bédié de ne pas pouvoir se présenter. Alors sincèrement si c’est pour bloquer la candidature du président Bédié alors que je souhaite qu’il soit candidat, si c’est pour faire cela, moi je ne suis pas d’accord.
T. A.: Parlant de la nouvelle CEI, le président Ouattara a nommé ses membres qui ont élu en début de semaine leur président en la personne de Coulibaly Kuibiert Ibrahime, alors vous parlez mais le chef de l’Etat, lui, agit?
D. Y.: Oui mais tant que c’est pas fini, c’est pas fini! Est-ce qu’il y a toujours possibilité de dialoguer je dis oui!
T. A.: A 12 mois des élections?
D. Y.: Oui! Est-ce qu’il y a toujours possibilité de remise en cause de ce qui est arrêté, oui! Est-ce qu’il y a toujours possibilité de rebrousser chemin sur ce chemin emprunté par le pouvoir et qui nous mène droit dans le mur, si il y a toujours possibilité! Mais nous ne désespérons pas. Nous pensons compter sur le bon sens des uns et des autres. Le président de la Commission centrale de la CEI a été élu, certes, mais il va falloir organiser les CEI locales, et à l’exercice on va vite s’apercevoir de blocages, de l’incapacité que cette CEI aura d’organiser des élections crédibles. Est-ce qu’on fait ça pour organiser des élections crédibles ou on fait ça pour créer la chienlit dans notre pays? C’est pour cela que je dis il agit, mais ce ne sont pas tous les agissements qui sont sages. Et puis le chef de l’Etat n’est en conflit avec personne, il faut une CEI consensuelle, ça lui fait quoi d’enlever ses représentants de la CEI, ça lui enlève quoi d’écouter les propositions de l’opposition. Je pense qu’un chef d’Etat, un responsable politique doit pouvoir écouter tout le monde. Et quand ils disent que c’est pas à la CEI que les élections se gagnent, mais si ça se gagne pas à la CEI, il faut écouter ce que l’opposition dit. Alors nous on regarde jusqu’à ce qu’il cogne le mur et il va s’apercevoir que toutes les actions qu’il pose ne sont pas forcément des actions positives. Et moi je ne partage pas ça du tout, et je souhaite que sous peu, l’opposition ne se contente pas seulement de désapprouver et que nous nous retrouvions pour dire de façon audible que nous ne sommes pas d’accord avec cette CEI là.
« Laurent Gbagbo a suffisamment payé »
T. A.: Vous parlez de l’opposition, désormais il y a rapprochement entre le PDCI de Konan Bédié et le FPI de Laurent Gbagbo, comment jugez-vous ce rapprochement entre les deux frères ennemis d’hier?
D. Y.: Ce sont deux Ivoiriens qui se retrouvent au chevet de la Côte d’Ivoire malade parce que le président Bédié a un rôle historique à jouer dans ce qui se passe en Côte d’Ivoire. On ne peut pas sortir de ce que nous avons vécu en 2010-2011 avec 3.000 morts et puis emprunter le même chemin. Donc ce rapprochement entre les deux leaders des deux plus grands partis politiques du pays est un rapprochement hautement politique dans l’intérêt supérieur de la nation. Et comme Bédié dit que c’est un rapprochement non idéologique, c’est un rapprochement bien à propos pour sauver la Côte d’Ivoire. C’est un rapprochement pour que les enfants du pays se regardent à nouveau dans les yeux. Que nous nous parlions, que nous nous réconcilions, voilà le but de ce rapprochement. Mais les gens disent c’est pour accéder au pouvoir, c’est pas l’objectif unique. On peut prendre le pouvoir et ne pas réconcilier les Ivoiriens, l’objectif premier c’est la réconciliation des Ivoiriens. Si cela doit passer par l’élection du président Henri Konan Bédié, c’est ce que nous souhaitons parce qu’il n’y a que lui seul qui, actuellement, peut appeler tout le monde, qui peut rassembler tout le monde autour de lui et parler de paix et de réconciliation. C’est pour cela que nous disons que ce rapprochement est salutaire. Et puis Laurent Gbagbo, ça fait trop longtemps qu’il est à la Haye, il faut qu’il rentre au pays pour qu’il apporte aussi sa pierre. Il a déjà payé, il ne va pas continuer de payer tout le temps. Blé Goudé, c’est pareil. Donc c’est pas le FPI seul qui est l’allié du PDCI, il y a le COJEP aussi, il y a aussi certains partis et groupements politiques tels que le RACI et même la Société civile qui sont avec le PDCI-RDA, et comme nous sommes en Europe tout comme Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, nous sommes très au fait de ce qui se passe, et les idées véhiculées par leurs partisans sont dans le sens de la paix et de la réconciliation.
Le rapprochement, à travers la plateforme non idéologique prônée par le président Bédié, est donc salutaire mais ce n’est pas que pour enlever le président Alassane Ouattara. Il s’agit de faire du nettoyage parce que ce que nous voyons ces dernières années en Côte d’Ivoire ne correspond pas du tout à l’image que renvoie la Côte d’Ivoire.
T. A.: Quelle image correspond à la Côte d’Ivoire?
D. Y.: Ce qui correspond à la Côte d’Ivoire, c’est un pays un, un pays de paix, un pays où l’unité nationale n’est pas un vain mot, un pays où les Ivoiriens sont réconciliés, un pays où les Ivoiriens sont réconciliés avec leurs voisins, où les voisins n’y viennent pas pour semer la zizanie comme ceux qui viennent pour s’adonner à l’orpaillage, pour s’accaparer les terres, s’installer dans les forêts classées etc. Nous ne voulons plus de cette Côte d’Ivoire là. Nous voulons une Côte d’Ivoire où il fait bon vivre, où les gens du sud, du nord, de l’est, de l’ouest, du centre…du centre-droit, du centre-gauche sont tous ensemble. PDCI, FPI (Front populaire ivoirien), RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) sont tous ensemble pour diriger notre pays, pour gérer notre pays. C’est ce que nous voulons, c’est cette Côte d’Ivoire que nous voulons. Mais celle qu’on voit actuellement ce n’est pas celle-là que nous avons rêvée, comme le président Bédié l’a dit, au moment où nous faisions l’alliance avec le président Ouattara et le Rassemblement des Républicains (RDR).
T. A.: Vous avez dit que le président Bédié vous a appelés à la mobilisation, alors comme mot de fin, quel appel avez-vous à lancer aux militants du PDCI en Côte d’Ivoire et par ricochet à tous les Ivoiriens, avant l’élection de 2020?
D. Y.: Je demande d’abord que les Ivoiriens qui sont en âge de s’inscrire sur les listes électorales le fassent massivement, les Ivoiriens, qui pour X ou Y raisons, se désintéressent de la politique qu’ils s’intéressent à la politique. Je dis aux Ivoiriens d’aller faire leurs papiers d’identité parce que c’est ce que nous constatons d’ici, nous constatons qu’il y a beaucoup d’Ivoiriens qui sont en Côte d’Ivoire ou dans la sous-région qui n’ont pas de documents pour aller s’inscrire sur une liste électorale. Après je dirai aussi aux militants du PDCI, mobilisons-nous comme le président Bédié nous le recommande, allons nous identifier, allons nous inscrire dans les ambassades à l’étranger, dans les préfectures, sous-préfectures et Mairies au pays pour obtenir nos documents administratifs, parce qu’une élection, c’est avant tout un vote, et pour voter il faut être inscrit sur la liste électorale et avoir sa carte d’électeur. Ca, c’est le point essentiel que les militants de la plateforme de l’opposition et les Ivoiriens doivent retenir. Il n’y a que là qu’on sera fort, parce que tout le reste ce n’est que du verbiage. Donc, nous on va faire en sorte que les uns et les autres s’entraident. Ceux qui ont les moyens aident ceux qui n’en n’ont pas. Mais nous, nous pensons que l’histoire de payer la carte nationale d’identité, c’est pour endormir le peuple, le détourner de la réalité. Donc il faut qu’on se fasse identifier, il faut qu’on fasse nos papiers, il faut qu’on s’inscrive sur les listes électorales, c’est ce que je demande aux militants du PDCI, de notre alliance, de notre coordination. Je le demande à nos alliés, allons nous identifier, faire nos papiers. Ca c’est le maître-mot que nous devons lancer parce que c’est de là que dépendrons les résultats des élections générales de 2020.
« A Bédié, on lui a dit ici à Paris, vous avez une grande responsabilité devant l’histoire, être le candidat du PDCI à la présidentielle de 2020 »
Par contre pour ceux qui sont en France, nous sommes en train de nous organiser que ce soit à Paris ou dans les autres villes de province, le PDCI s’organise. Le PDCI qu’on a connu il y a un an ou deux, ce n’est pas ce même PDCI là qui se dessine maintenant. C’est le lieu de remercier et de féliciter le secrétaire exécutif en chef, le Pr Maurice Kakou Guikahué, qui est au four et au moulin. Il était à Paris il y a deux ou trois jours, il est à Londres présentement, après ce sera un autre pays, il est infatigable. Il a besoin d’être soutenu, et comme il soutien le président Bédié et comme ma délégation PDCI-RDA de Paris Les Yvelines et moi nous sommes pour la candidature du président Bédié pour 2020, nous allons tout faire avec le soutien des uns et des autres pour que notre rêve devienne réalité. Je ne finirai pas sans remercier aussi Kouamé Kra Joseph, secrétaire exécutif chargé de l’extérieur. Le PDCI était en lambeaux, il est venu et a posé les bases du renouveau du parti en France. A Bédié, on lui a dit ici à Paris, vous avez une grande responsabilité devant l’histoire, être le candidat du PDCI à la présidentielle de 2020 et nous sortir des difficultés dans lesquelles le pays est plongées, ne la fuyez pas.
Interview réalisée par la Rédaction de TaresAfricaines de passage à Paris